Télécharger le XML
MULLER Maurice, Émile

Photo : ONaCVG

MULLER Maurice, Émile

Né le 12 janvier 1898 à Suresnes (Seine) ; domicilié à Boissey-le-Châtel (Eure) ; déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz ; rescapé.

MULLER Maurice, Émile // Naissance : 12-1-1898 à Suresnes (Seine) ; Domicile : Boissy-le-Châtel Eure () ; Repression : Déporté le 27-4-1944 à  ;  ; Rescapé Tarthun Allemagne

Fils d’un couple d’origine modeste, Émile Muller, journalier et de Louise Ramette, couturière. Maurice Muller se marie une première fois à Carrières-sous-Poissy (Seine-et-Oise) à Charlotte Tessier le 23 juin 1920 puis onze plus tard, à Colombes (Seine) à Margueritte Mayotte. Vers 1935 – la famille figure dans le recensement de 1936 – il s’installe en Normandie avec son épouse et deux enfants, Max et Marguerite. Il exerce à cette époque la profession de marchand de primeurs. Engagé dans la Résistance, il est chef du maquis de Boissey-le-Châtel.

Il est arrêté par la Gestapo chez lui pour avoir fabriqué des faux papiers et avoir saboté des véhicules ennemis, le 5 janvier 1944.

On sait peu de choses de son parcours carcéral puisque seul son départ de Compiègne, le camp de rassemblement des détenus vers les camps de concentration du Reich, atteste de sa déportation : le 27 avril 1944 dans le convoi dit « des tatoués ». Ce train, composé de 1 655 Français, est le 3e convoi partant de France où des non-juifs sont détenus au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Arrivé trois jours plus tard, le 30 avril, Maurice Muller est, comme tous les déportés juifs, tatoué. Il porte le numéro 186 119. Pour des raisons inconnues, les déportés repartent le 12 mai 1944 pour le camp de concentration de Buchenwald où, à son arrivée, le 14 mai, il reçoit un nouveau matricule, le numéro 53 059. À une date inconnue, il rejoint le kommando de Schönebeck, près de Magdeburg, où les détenus fabriquent des pièces pour les avions Junkers. Le camp est évacué le 11 avril 1945. Le jour-même, il semble que le déporté s’évade et trouve les troupes alliées dans le village de Tarthun, situé à une trentaine de kilomètres de son Kommando.

Il est rapatrié par le centre d’accueil de Mézières (Ardennes) le 4 mai 1945, dans un état physique déplorable.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P603164 ; EC (Suresnes), AD27 : 6M181

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 12-1-1898
  • Suresnes, Seine
  • Boissy-le-Châtel, Eure
  • 5-1-1944
  • Boissy-le-Châtel, Eure
27-4-1944, I.206
  1. Auschwitz (186119)
  2. Buchenwald (53059)
  3. Schönebeck (53059)
Rescapé
  • 11-4-1945
  • Tarthun, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation