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PERRIER Étienne

Né le 17 janvier 1893 à Trosly-Breuil (Oise) ; domicilié à Évreux (Eure) ; déporté le 27 mai 1941 à Saarbrücken ; rescapé.

PERRIER Étienne // Naissance : 17-1-1893 à Trosly-Breuil (Oise) ; Domicile : Evreux Eure () ; Repression : Déporté le 27-5-1941 à  ;  ; Rescapé Metz Moselle

Issu de la « génération du feu », Étienne Perrier est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale qu’il termine comme caporal. Fréquemment hospitalisé, blessé par un tir de schrapnell, Étienne Perrier fait néanmoins preuve de courage comme le suggère sa citation  : « Excellent mitrailleur […] son chef de pièce ayant été blessé, a pris le commandement de la pièce en faisant continuer le tir malgré la violence du feu. »

Démobilisé le 6 septembre 1919, il s’installe quelque temps à Saumur (Maine-et-Loire) avant de rejoindre le département de l’Eure en 1923, à Louviers d’abord puis Évreux en 1927 où il exerce la profession de surveillant à la maison d’arrêt. En septembre 1939, il demeure affecté spécial sur son lieu de travail. C’est là qu’il aurait, avec son collègue Marcel Matuchet Lien interne et leur chef, Paul Bal, maltraité des prisonniers de guerre allemands. Désormais vainqueurs depuis le 22 juin 1940, les soldats de la Luftwaffe arrêtent les gardiens le 3 août 1940. Conduits à la prison de Chartes (Eure-et-Loir), les prévenus sont traduits devant un conseil de guerre à Jouy-en-Josas (Seine-et-Oise) le 31 mars 1941 pour mauvais traitements infligés à des soldats allemands, Marcel Matuchet et Étienne Perrier sont condamnés à vingt mois de prison en Allemagne, tandis que Paul Bal est relaxé, faute de preuves. Le gardien de prison est d’abord transféré à la maison d’arrêt de Fresnes, en banlieue de Paris, avant de partir, le 27 mai 1941 pour la prison de Saarbrücken, puis celle Preungesheim à Frankfurt am Main le 11 juin. Une fois sa peine purgée, il est transféré à Metz en vue de sa libération le 13 décembre de la même année.

Il fait partie des rares Français qui, arrêtés au début de l’Occupation, ont retrouvé la liberté avant la capitulation de l’Allemagne.

Il décède le 5 février 1976 à Evreux, à l’âge de 83 ans.

Sources : SHD-Caen : 21P658171 ; LA 14312 à 14340 ; AD60 : RP1013 ; EC (Trosly-Breuil) ; deces.matchid.io

Ludivine Ponte

Mots-clés :

Déporté
  • 17-1-1893
  • Trosly-Breuil, Oise
  • Evreux, Eure
  • 3-8-1940
  • Evreux, Eure
  1. Evreux, Eure
  2. Chartres, Eure-et-Loir
  3. Fresnes, Seine
27-5-1941, I.005
  1. Saarbrücken, Prison
  2. Frankfurt am Main, Preungesheim
  3. Metz
Rescapé
  • 13-12-1942
  • Metz, Moselle
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