PICHARD André, Julien

PICHARD André, Julien // Naissance : 3-8-1900 à Fontaine-la-Soret (Eure) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 31-3-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

André Pichard, fils de cheminot, le devient à son tour, en qualité d’aide ouvrier ajusteur, en 1922 avant de devenir en 1936 ajusteur-monteur à Rouen. Marié à Julienne (née Letourneur), le couple à un enfant, Gérald (né en 1929). La famille réside au 1 rue Marie Aroux.

Arrêté le 31 janvier 1942 suite à la disparition d’un pistolet allemand dans une auberge, retrouvé dans la poche d’André Pichard, en état d’ivresse, la police française, à la demande des autorités allemandes, fait une perquisition à son domicile et découvre une autre arme. Emmené au palais de justice, notre victime est condamnée par le tribunal allemand FK 517 de Rouen d’abord à mort puis le MBF se réservant le droit d’en faire un otage, André Pichard est finalement condamné à la prison.

Le 23 février 1942, un attentat a lieu au Havre contre un détachement de marins allemands. En représailles, André Pichard est fusillé comme otage au stand de tir du Madrillet.

Son nom figure sur la plaque commémorative de la gare de Rouen ainsi que sur le monument commémoratif de l’ancien stand de tir de Grand-Quevilly.

Sources : SHD-Caen : 21P660628 ; Th. Fontaine (dir.), Livre mémorial des cheminots, 2017, p. 1174 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org 

Delphine Leneveu