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PIMONT Gustave, Sénateur

Né le 14 juin 1902 à Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen ; rescapé.

PIMONT Gustave, Sénateur // Naissance : 14-6-1902 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Sotteville-lès-Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 24-1-1943 à  ;  ; Rescapé NA NA

Gustave Pimont est marié avec Juliette Gaffet depuis 1928 et vit avec son épouse 15 rue des Chataîgners à Sotteville-lès-Rouen, une petite ville de la banlieue industrielle rouennaise. Employé SNCF, il entre dans « Résistance Fer » dès août 1940 organisant le mouvement. Chef de groupe, il participe avec Roger Sampic Lien interne à des distributions de tracts, sabotages de voies ferrées et de matériel roulant, recherche d’armes. Gustave Pimont est arrêté à Argueil (Seine-Inférieure) le 31 août 1941 à la suite d’une chasse à l’homme consécutive au sabotage de voies ferrées entre Neufchâtel-en-Bray (Seine-Inférieure) et Beauvais (Oise).

Le résistant est interné au Palais de justice de Rouen et au Donjon, le siège de la Gestapo mais, faute de preuves contre lui, la police française le relâche le 11 septembre. Sa liberté sera de courte durée… Un mois plus tard, le 21 octobre 1941, c’est la Feldgendarmerie qui vient cette fois-ci l’arrêter à son domicile, dans le cadre de la rafle de 203 militants communistes et syndicalistes de Seine-Inférieure consécutive au déraillement d’un train allemand à Pavilly (Seine-Inférieure). Envoyé au camp de rassemblement de Compiègne (Oise) (mle 2 033), il est déporté sans jugement au KL Sachsenhausen (mle 59 193) le 24 janvier 1943.

Fuyant l’avancée de l’Armée rouge les SS font évacuer le camp le 21 avril 1945. Gustave Pimont est libéré le 3 mai 1945, rapatrié en France le 27 mai. Il arrive par train à Sotteville-lès-Rouen le 16 juin, accueilli par un Comité d’accueil particulièrement nombreux : l’Ingénieur du centre SNCF de Quatre-Mares, le maire et son conseil municipal, la section communiste de Sotteville et le syndicat CGT des cheminots qui ont affrété pour lui l’ambulance de la commune, pour qu’il soit reconduit parmi les siens. En septembre 1945, une quête est organisée à son profit par ses camarades, alors qu’il est en traitement à l’Hospice général.

Au retour de déportation, il est agent technique principal à la SNCF.

Il est décédé le 13 mars 1958 à Sotteville-lès-Rouen.

Source : SHD-Caen : 21P661378, L’Avenir Normand 16 juin 1945, 12 septembre 1945

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 14-6-1902
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • 21-10-1941
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Caserne Hatry, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (2033)
24-1-1943, I.074
  1. Sachsenhausen (59193)
Rescapé
  • 3-5-1945
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