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BILLOQUET Émile, Charles

Né le 13 novembre 1908 à Oissel (Seine-Inférieure) ; domicilié à Oissel ; déporté le 6 juillet 1942 ; décédé le 15 septembre 1942 à Auschwitz.

BILLOQUET Émile, Charles // Naissance : 13-11-1908 à Oissel (Seine-Inférieure) ; Domicile : Oissel Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 15-9-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Ajusteur serrurier aux Ateliers SNCF des Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure), Émile Billoquet vit à Oissel avec son épouse, Noëlie Bremond, chapelière au 5 rue de l’Église. Membre du Parti communiste, il est également connu comme trésorier des « Amis de l’URSS » et militant actif du « Secours Rouge International ». Il ne renie pas ses convictions après l’interdiction du Parti en 1939, et pendant l’Occupation, avec sa ronéo, il reproduit des tracts la nuit et les transporte en train, accompagné de son épouse.

Son nom figure dès août 1941 sur la liste de 159 communistes destinée au préfet, dont la police spéciale préconise l’internement administratif en détention surveillée. Le 29 octobre son nom figure sur une liste de 26 otages pouvant être fusillés, adressée au commandement militaire allemand de la région de Saint-Germain-en-Laye. Il est arrêté à son domicile le 22 octobre 1941, dans la grande rafle des militants de Seine-Inférieure en représailles au sabotage, le 19 octobre, de la voie ferrée Rouen-Le Havre (tunnel de Pavilly). La même nuit sont arrêtés son beau-frère Marius Eisembarth, sa tante Juliette Lebourg, Henri Pinot Lien interne, René Sérian et Gustave Lecomte Lien interne de Oissel.

Émile Billoquet est transféré au camp de Royallieu à Compiègne dans l’Oise (mle 1 889) et déporté à Auschwitz (mle 46 218) le 6 juillet 1942, dans le convoi d’otages dit des « 45 000 » composé d’un millier de communistes et de syndicalistes de la CGT et d’une cinquantaine de juifs. Il meurt à Auschwitz le 15 septembre 1942 dans des circonstances inconnues, victime de mauvais traitement ou des effroyables conditions d’existence des déportés. Sa mort ne fut officialisée qu’en 1945.

Une rue de Oissel porte son nom, qui figure également sur la plaque commémorative à la mémoire des cheminots 1939-1945 apposée en gare de Rouen, et sur le monument du PCF 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P425892 ; Fontaine T. (dir.), Mémorial des cheminots victimes de la répression, p. 184-185, « Témoignage de Mme Yvette Monteil », Oissel Magazine, nov. 1994 ; deportes- politiques-auschwitz.fr, memoirevive.org 

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 13-11-1908
  • Oissel, Seine-Inférieure
  • Oissel, Seine-Inférieure
  • 22-10-1941
  • Oissel, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Caserne Hatry, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (1889)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (46218)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (46218)
Décédé
  • 15-9-1942
  • Auschwitz, Pologne
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