REBUT Henri, Georges

REBUT Henri, Georges // Naissance : 25-9-1918 à Surville (Calvados) ; Domicile : Lisieux Calvados () ; Repression : Fusillé le 14-8-1943 à Suresnes (Seine) ; Décédé

Fils de Georges, journalier, et d’Henriette Nagard, ménagère, Henri Rebut épouse Marguerite Friand en 1941. Le coupe à deux filles : Yvette (née en 1938) et Micheline (née en 1942), la famille réside au 28 rue Henry Chéron à Lisieux. Le père de famille est ouvrier mécanicien dans un garage de Lisieux. Avec son patron, René Préaux  et son camarade de travail Henri Papin , il entre dans la Résistance, au sein du Front national et distribue des tracts et journaux clandestins et participe à l'incendie d'un garage où sont parqués des véhicules de l'armée d'Occupation.

À la suite d’une tentative de sabotage manquée contre une voie de chemin de fer, Henri Papin perd des documents compromettants au cours d’une bagarre avec des gendarmes. Ces documents permettent à la police française d’identifier et d’appréhender Henri Rebut, le 22 décembre 1942, pour « menées terroristes et aide à l’ennemi », et bientôt de démanteler le groupe du Front national et des FTP du pays d’Auge.

Remis aux Allemands, Henri Rebut est incarcéré à la prison de Caen (Calvados) jusqu’au 6 juin 1943 puis à Fresnes (Seine) et traduit, avec une vingtaine de ses camarades, devant la cour martiale du Gross Paris, qui siège rue Boissy-d’Anglas (8e), le 13 juillet 1943. Condamné à mort pour « activité de franc-tireur », il est fusillé au Mont-Valérien le 14 août 1943 à 12h18.

Son nom figure sur le monument commémoratif du Mont-Valérien ainsi que sur le monument aux morts de Lisieux

Sources : SHD-Caen : 21P529750 ; AD14 : EC (Surville) ; Quellien J.(dir), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, 2004, p.205 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org

Jean Quellien