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ROY Joseph, Henri

Né le 16 décembre 1893 à Sainte-Austreberthe (Seine-Inférieure) ; domicilié à Bihorel-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; fusillé le 28 mars 1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure).

ROY Joseph, Henri // Naissance : 16-12-1893 à Sainte-Austreberthe (Seine-Inférieure) ; Domicile : Bihorel-lès-Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 28-3-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Joseph Roy est domicilié à Bihorel-lès-Rouen où il exerce la profession d’entrepreneur dans le transport. Marié à Marie-Louise (née Tourgis ou Courgis), il est le père de deux enfants Gérard (né en 1923) et Christiane (née en 1925). La famille réside au 21 rue Eugène Lecoq.

Joseph Roy adhère au mois de juin 1941 à un groupement de Résistance dont le responsable est Alphonse Dufour, employé à la recette-perception de Sotteville-lès-Rouen. Joseph Roy doit donner à ce groupement des renseignements détaillés sur le dépôt de munitions allemand en forêt de Canteleu (forêt souvent traversée par son camion). Ce groupement diffuse également les informations de la radio anglaise et des tracts anti-allemands. Selon les sources, Joseph Roy appartient également à un petit groupe rattaché ensuite au Front national (en décembre 1941), qui est en charge du stockage d’armes, du recrutement, de la diffusion de la propagande et du renseignement militaire. Son fils Gérard appartient également à ce groupe avec son père. Il est aussi par la suite membre du réseau havrais l’Heure H (1942).

Dénoncé par un couple pour « détention d’armes » (En 1946, l’homme sera jugé et condamné à 20 ans de travaux forcés et la femme acquittée), le résistant est arrêté le 2 février 1942 à Bihorel (Seine-Inférieure) par la Feldgendarmerie. Les premières perquisitions semblent infructueuses et il semblerait que des armes lui appartenant soient retrouvées dans des fosses d’aisance : un revolver, un fusil de chasse et une carabine. Condamné à mort par le tribunal militaire de Rouen FK 517 le 23 mars 1942, il est fusillé au stand de tir du Madrillet le 28 mars 1942 à 20h30.

Son nom figure sur le monument commémoratif de l’ancien stand de tir du Madrillet. Une rue de Bihorel porte son nom.

Sources : : SHD-Caen : 21P533843 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org 

Jean-Paul Nicolas

Mots-clés :

Fusillé
  • 16-12-1893
  • Sainte-Austreberthe, Seine-Inférieure
  • Bihorel-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • 2-2-1942
  • Bihorel-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
Décédé
  • 28-3-1942
  • Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
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