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SCHEID Ursin, Jean, Julien

Né le 5 août 1898 à Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié au Petit-Quevilly (Seine-Inférieure) ; fusillé le 10 mai 1942 à Compiègne (Oise).

SCHEID Ursin, Jean, Julien // Naissance : 5-8-1898 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Petit-Quevilly Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 10-5-1942 à Compiègne (Oise) ; Décédé

Ursin Scheid est le fils d’un journalier et d’une tisseuse. Il s’engage volontairement en novembre 1916 et est gazé au chemin des Dames. Ajusteur puis chef d’atelier dans l’industrie métallurgique, il est élu le 13 décembre 1925 trésorier adjoint du syndicat Confédération générale du travail unitaire (CGTU) des Métaux de Rouen. Il se marie en avril 1923 avec Odette (née Levrien) au Petit-Quevilly et le couple réside à partir de 1926 dans cette commune, au 76 rue des Chartreux.

Membre du Parti communiste, il accède en 1925 au secrétariat de la troisième entente, chargé de la propagande pour les sociétés sportives. Il contribue par ailleurs à créer puis à animer la cellule des Chantiers de Normandie du Petit-Quevilly. Il fait partie en 1928, du bureau régional du Parti communiste. Il est poursuivi pour propagande anarchiste à la suite d’un discours prononcé au Petit-Quevilly lors de la campagne pour les élections au conseil général (1931).Rédacteur du Prolétaire normand sous la signature d’Ursin, il se présente plusieurs fois aux élections municipales et continue à militer jusqu’à la guerre comme secrétaire adjoint de la section communiste du Petit-Quevilly et, en 1938, comme secrétaire départemental du Secours populaire (ex-Secours rouge international), dont l’activité sera marquée par l’aide aux républicains espagnols (civils et combattants) et le soutien aux familles déshéritées.Le 24 avril 1940, il est rayé de l’affectation spéciale par mesure disciplinaire, puis affecté au camp disciplinaire pour les mobilisés de Meuvaines, dans le Calvados. Après sa démobilisation, il revient dans son foyer du Petit-Quevilly et travaille chez Renault, au 184 avenue du Mont Riboudet à Rouen. Il est arrêté, selon sa femme Odette, le mercredi 22 octobre 1941, par la police française, dans le cadre de la rafle en milieu communiste qui touche 150 personnes de Rouen et sa région. Le déraillement d’un train à Pavilly (Seine-Inférieure) le 20 octobre en est le prétexte.

Interné au camp de Royallieu, à Compiègne (Oise), il est fusillé comme otage le 10 mai 1942, sur décision des autorités allemandes, en représailles à des attentats ayant eu lieu à Pavilly ou bien ceux sur la voie ferrée d’Airan (Calvados) le 1er mai 1942.

Son nom figure au monument aux morts de Petit-Quevilly. À la Libération, la rue des Chartreux au Petit-Quevilly, où demeurait le couple Scheid, prend le nom de rue Ursin-Scheid par décision municipale. Enfin, son nom figure sur le monument commémoratif du PCF de Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P481235 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org 

Jean-Paul Nicolas

Mots-clés :

Fusillé
  • 5-8-1898
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • Le Petit-Quevilly, Seine-Inférieure
  • 22-10-1941
  • Le Petit-Quevilly, Seine-Inférieure
  1. Compiègne, Royallieu, Oise
Décédé
  • 10-5-1942
  • Compiègne, Oise
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