Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

SIGNORET Edmond, René

Né le 21 octobre 1913 à Paris ; domicilié à Ézy-sur-Eure (Eure) ; fusillé le 30 mars 1944 à Suresnes (Seine).

SIGNORET Edmond, René // Naissance : 21-10-1913 à Paris (Seine) ; Domicile : Ezy-sur-Eure Eure () ; Repression : Fusillé le 30-3-1944 à Suresnes (Seine) ; Décédé

Fils de Paul Signoret, maçon et Lucie Chauvet, couturière, Edmond Signoret s’est marié en 1935 à Yvonne Dupont dont il a trois enfants. Il exerce le métier de plâtrier à Ézy-sur-Eure (Eure) commune limitrophe d’Anet, en Eure-et-Loir. Tout comme son camarade, Clovis Vigny, Edmond Signoret est un résistant appartenant aux Francs-tireurs et Partisans français dont il est un membre actif dans la région. Traversé par de nombreuses lignes ferroviaires et plusieurs lignes électrifiées importantes, le département de l’Eure-et-Loir s’avère un bon terrain d’action pour entraver les communications allemandes, ralentir le transport de matériaux destiné à l’Organisation Todt ou encore, perturber le séjour des soldats permissionnaires de la Wehrmacht. Aussi, depuis l’automne 1943, les détachements des FTP se répartissent les dangereuses missions de sabotages et de coups de main sur toute la région. Edmond Signoret fait partie du groupe « Ézy-Anet-Dreux ». Mais depuis, les résistants subissent un harcèlement continu des hommes de la police française et de la Sipo-SD de Chartres. Filatures, dénonciations, interrogatoires plus que musclés et traques conduisent au démantèlement de l’organisation communiste. En l’espace de quelques mois, de décembre 1943 à février 1944, une centaine d’interpellations ont eu lieu. Edmond Signoret figure parmi les détenus, arrêté le 28 décembre 1943 et conduit à la prison de Chartres, quartier allemand. Soumis à des interrogatoires de la police française comme de la police allemande, les prévenus subissent moult sévices et tortures. Edmond Signoret n’est sans doute pas épargné comme son chef, Clovis Vigny Lien interneet 29 autres camarades sont jugés et condamnés à mort par le tribunal allemand du MBF, à Paris, le 15 mars 1944. Transférés à la prison de Fresnes, les détenus apprennent que le recours en grâce a été rejeté, et le jour-même, 30 mars, à 15h au Mont-Valérien, ils sont exécutés puis inhumés au cimetière d’Ivry-sur-Seine.

Son nom est inscrit sur la cloche commémorative du Mont-Valérien et sur le monument aux morts d’Ézy-sur-Eure avec son camarade Clovis Vigny. Une rue porte son nom à Ézy-sur-Eure.

Sources : SHD-Caen : 27P246, 21P152303 ; SHD-Vincennes : GR28P8193, Le Boy, « Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944 », Bulletin de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, n°85 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Françoise Passera

Mots-clés :

Fusillé
  • 21-10-1913
  • Paris, Seine
  • Ezy-sur-Eure, Eure
  • 28-12-1943
  • Ezy-sur-Eure, Eure
  1. Chartres, Eure-et-Loir
  2. Fresnes, Seine
Décédé
  • 30-3-1944
  • Suresnes, Seine
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation