SURMATZ Jean

SURMATZ Jean // Naissance : 15-3-1886 à Zuczenica (Russie) ; Domicile : Blainville-sur-Orne Calvados () ; Repression : Fusillé le 30-4-1942 à Caen (Calvados) ; Décédé

Jean Surmatz, militant communiste, épouse Marguerite née Leloup en mars 1919 à Paris (Seine). Le couple est parent d’une petite Paulette née en 1918. Domicilié à la cité des Banquets avec sa famille, il exerce la profession de chaudronnier.

Arrêté par les autorités d’occupation, le 10 janvier 1941, pour « propagande anti-allemande et communiste » ou bien pour « avoir violemment invectivé un soldat allemand » (selon les sources), à Bavent (Calvados), au Café Restaurant "L'Etoile du Sud" où il prend pension dans le cadre de son travail.

Jean Surmatz est jugé à Caen le 20 janvier 1941 et le tribunal militaire allemand FK723 le condamnant à deux ans de prison, il est conduit à la maison d’arrêt de Caen pour y purger sa peine.

Le 24 avril 1942, le MBF désigne, en raison de ses antécédents judiciaires, pour être fusillé comme otage en représailles à l’attentat ayant entraîné le déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Airan (Calvados), sur la voie entre Moult et Argences (Calvados), le 16 avril 1942.

Il est exécuté à la caserne du 43e Régiment d’artillerie de Caen le 30 avril 1942 à 10h.

Son nom figure sur la plaque commémorative en mémoire des fusillés du centre pénitentiaire de Beaulieu apposée en décembre 2016.

Sources : SHD-Caen : 21P400534, 21P679144 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, p. 220 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Jean Quellien et Delphine Leneveu