
TOUILIN Francis, Arsène, Henri
Né le 14 janvier 1923 au Havre (Seine-Inférieure) ; domicilié à Salency (Oise) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; décédé le 5 mai 1945 à Dachau.
TOUILIN Francis, Arsène, Henri // Naissance : 14-1-1923 à Le Havre (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Havre Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à ; 5-5-1945 à Dachau (Allemagne) ; Décédé
Fils d’Arsène Touilin et d’Eglantine Cotis, Francis Touilin s’est marié au Havre, où il est marin, le 24 janvier 1941 avec Mauricette Miot née le 22 mars 1923 au Havre. A partir de l’été 1941, la Seine-Inférieure étant sévèrement bombardée par les Alliés, des évacuations « obligatoires » sont ordonnées au Havre. Au printemps 1942, les autorités d’Occupation ordonnent que les réfugiés de la zone côtière affluent dans l’Oise. Après le bombardement du Havre par les Anglais en 1942 les populations des quartiers détruits, notamment celui « des Neiges », sont déplacés dans le Noyonnais (Oise). D'après une enquête de la gendarmerie de l'Oise, Francis Touilin s'est engagé dans la LVF au début de l'année 1942. Vers le mois de mars ou avril 1944, il revient en permission en tenue de la LVF à Salency et à l'issue de celle-ci, il décide de se cacher dans la commune et devient garde voies. Francis Touilin est arrêté le 1er juillet 1944 à la suite d'une rafle opérée par les Allemands à Salency avec 39 otages de cette commune. Il est interné du 6 au 17 août 1944 au camp de Royallieu à Compiègne dans l’Oise (mle 47 120). Déporté avec un millier d’hommes dans le convoi du 17 août 1944 au départ de Compiègne, il arrive au camp de concentration de Buchenwald le 21 août 1944 (mle 78 505). Le 13 septembre 1944, il est affecté au Kommando de Neu-Staßfurt, nom de code Reh (chevreuil en allemand), qui vient d’ouvrir. Il s’agit pour les détenus de creuser dans d'anciennes mines de sel des galeries destinées à recevoir des ateliers de fabrication d'armes. Après les bombardements de Neu-Staßfurt, il est envoyé au camp de concentration de Dachau, où il reste jusqu’au 29 avril 1945. Après l’évacuation du camp, il serait décédé le 5 mai 1945 avant le rapatriement, mais l’acte officiel fixe le décès au 5 mars 1945 à Dachau.
Considéré comme disparu à la Libération, il est condamné par contumace à 10 ans de travaux forcés, à l’indignité nationale à vie et la confiscation de ses biens pour son engagement dans la LVF.
Sources : SHD-Caen : 21P644590 ; AD60 : 33W8234-8271 ; resistance60.fr ; JO 2001, p. 00062-00066
Jean-François Monnet
Mots-clés :
- 14-1-1923
- Le Havre, Seine-Inférieure
- Le Havre, Seine-Inférieure
- Salency, Oise
- 1-7-1944
- Salency, Oise
- Compiègne, Royallieu, Oise (47120)
- Buchenwald (78505)
- Neu Stassfurt (78505)
- Dachau
- 5-5-1945
- Dachau, Allemagne




