Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

WATTIER Robert, Camille, Simon, Charles

Né le 19 août 1910 à Flixecourt (Somme) ; domicilié à Courtomer (Orne) ; déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé le 30 avril 1945 à Sandbostel.

WATTIER Robert, Camille, Simon, Charles // Naissance : 19-8-1910 à Flixécourt (Somme) ; Domicile : Courtomer Orne () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à  ; 30-4-1945 à Sandbostel (Allemagne) ; Décédé

Robert Wattier est le fils de Céline Righenzi et de Camille Wattier. Marié le 22 septembre 1931 avec Céline dite Arlette Revêt, le couple a deux filles prénommées Janine et Colette. Mécanicien de profession, il s’engage dans la Gendarmerie en 1936 et intègre la brigade de Courtomer en 1941. L’année suivante, il organise la Résistance dans son canton en recrutant une trentaine d’hommes. Le groupe rejoint en mai 1943 le mouvement Turma-Vengeance localement dirigé par le Colonel de Pelet. Robert Wattier assure la distribution de faux papiers aux refractaires du S.T.O, fournit des renseignements aux alliés et participe à la reception de parachutages. En janvier 1944, il appartient aux cadres du corps-franc constitué dans le mouvement et affilié aux FFI.

Le 14 juin 1944, la police allemande mène une opération contre le mouvement après avoir réussi à l’infilter grâce à certains de ses agents s’étant fait passer pour des résistants. Le groupe local de Courtomer est ainsi démantelé et plusieurs de ses membres sont arrêtés. Bien qu’informés des arrestations en cours, les gendarmes Robert Wattier et Joseph Rouxel Lien interne rejoignent la brigade de Courtomer et subissent même le sort.

Robert Wattier et ses camarades sont d’abord emprisonnés au château des Ducs à Alençon. Le 15 juillet 1944, il est transféré au camp de Compiègne-Royallieu (mle 45 149) jusqu’au 28 juillet, date de son départ pour le KL de Neuengamme (mle 39 571). Il arrive au camp principal le 31 juillet puis affecté au Kommando d’Osterort, une base sous-marine située à Brême. Évacué dans un état squelettique à la mi-avril, il est conduit à Sandbostel (Stalag XB) transformé en mars 1945 en hôpital sommaire accueillant les déportés victimes d’épidémies. L’armée britannique le libère mais il y décède le 30 avril 1945 alors qu’il est attente de rapatriement. Son corps est inhumé à la nécropole de Natzwiller (Bas-Rhin).

Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de Flixecourt (Somme) et de Courtomer. Une plaque commémorative figurait à la brigade de Courtomer avant qu’elle ne soit déplacée en 2020 à la caserne d’Argentan (Orne).

Sources : SHD-Caen : 21P175033, 21P691292 ; Rgbn/Shd/Delpat/Gie, Livre du 70 ème anniversaire du débarquement « Les Gendarmes dans la bataille de Normandie », p. 46, 47 ; G. Bourdin, De la collaboration à l’affaire Bernard Jardin tome 2, p. 140 

Mots-clés :

Déporté
  • 19-8-1910
  • Flixécourt, Somme
  • Courtomer, Orne
  • 14-6-1944
  • Courtomer, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Oise (45149)
28-7-1944, I.250
  1. Neuengamme (39571)
  2. Brême, Osterort (39571)
  3. Sandbostel (39571)
Décédé
  • 30-4-1945
  • Sandbostel, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation