
ALLANDIT Raymond, Alexandre
Né le 4 mai 1903 à Gaillon (Eure) ; domicilié à Aubevoye (Eure) ; déporté le 29 août 1944 à Neuengamme ; décédé à Lüneburg.
ALLANDIT Raymond, Alexandre // Naissance : 4-5-1903 à Gaillon (Eure) ; Domicile : Aubevoye Eure () ; Repression : Déporté le 29-8-1944 à ; 7-4-1945 à Lüneburg (Allemagne) ; Décédé
Fils de Désiré Ernest Allandit, 27 ans, journalier, et de Alexandrine Eugénie Maria Saunier, 27 ans, couturière, André est le deuxième enfant d’une fratrie de trois garçons dont un frère jumeau, décédé en bas âge. Il épouse le 7 juillet 1928 Isabelle Duhamel et, en 1931 et vit rue Saint-Fiacre à Aubevoye (Eure) chez sa belle-mère, cultivatrice. Raymond Allandit travaille chez Carel et Fouché, une entreprise de construction de matériel roulant ferroviaire, où il exerce le métier d’affûteur.
Requis par son entreprise par la loi du 4 septembre 1942 relative à l’utilisation de la main-d’œuvre, Raymond Allandit part travailler en Allemagne en novembre 1942 pour un contrat d’un an à la Wiener Lokomotiv Fabrik AG de Wiener-Neustadt, une ville située à une cinquantaine de kilomètres de Vienne, en Autriche. Il ne revient pas sur son lieu de travail après sa permission le 9 juin 1943. Désormais réfractaire au travail et permissionnaire défaillant, il se cache d’abord dans l’Eure puis aux Islettes dans la Meuse où il aurait travaillé à la verrerie de la famille de Granrut, engagée dans la résistance. Sous le pseudonyme de Jean-Marie Jossie, il entre le 1er janvier 1944 à l’ORA de l’Argonne. Il est arrêté avec des membres de son réseau par la Gestapo et la Milice au lieu-dit la Verrerie aux Islettes le 24 août 1944, alors qu’il avait été chargé par François de Bigault de Granrut de porter un message à Robert Destrez, le chef du groupe, qu’il devait prévenir de l’arrivée imminente de la Gestapo. Il est enfermé successivement à Sainte-Menehould, Châlons-sur-Marne et Belfort d’où il part, le 29 août 1944, dans un convoi pour le camp de concentration de Neuengamme. À l’entrée au camp, le 1er septembre, il est immatriculé sous le numéro 43 692. Il est dirigé quelques jours plus tard, le 5 septembre sur Wilhelmshaven, une ville portuaire de Basse-Saxe, où il est logé dans le Block 4 et chambre 4. Il est évacué le 3 avril 1945 dans un convoi sanitaire.
Probablement tué sous les bombardements de la gare de Lüneburg, il est déclaré décédé par le tribunal civil de Louviers le 7 avril 1945 à Lüneburg.
Son nom est inscrit sur le monument de la Résistance des Islettes et le monument aux morts d’Aubevoye.
Sources : SHD-Caen : 21P417597 ; memorialgenweb.org
Bernard Bodinier
Mots-clés :
- 4-5-1903
- Gaillon, Eure
- Aubevoye, Eure
- Les Islettes, Meuse
- 24-8-1944
- Les Islettes, Meuse
- Sainte-Ménéhould, Marne
- Châlons-sur-Marne, Marne
- Belfort, Territoire de Belfort
- Neuengamme (43692)
- Wilhelmshaven (43692)
- 7-4-1945
- Lüneburg, Allemagne




