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BRUNEAU Antoine, Alexandre

Né le 28 juin 1898 à Saint-Maixent (Sarthe) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; fusillé le 25 avril 1942 à Suresnes (Seine).

BRUNEAU Antoine, Alexandre // Naissance : 28-6-1898 à Saint-Maixent (Sarthe) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 25-4-1942 à Suresnes (Seine) ; Décédé

Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, au sein du 19e bataillon de chasseurs à pied, Antoine Bruneau réside au 1 bis rue Masséot Abaquesne à Rouen (Seine-Inférieure) avec sa femme Marie née Lavenue dont le mariage a lieu en 1924 et leur fils, André, né en 1927. Militant communiste, membre du syndicat unitaire des cheminots et receveur de la 19e Union régionale en 1934, il est candidat aux élections municipales de 1935. Cultivateur puis manœuvre aux chemins de fer de l’État, Antoine Bruneau devient, au mois d’avril 1941, peintre en wagons aux ateliers de la SNCF de Sotteville-lès-Rouen. C’est à cette époque, au printemps 1941, qu’il entre clandestinement au Front national.

De fait, depuis la signature du pacte germano-soviétique et la déclaration de guerre à l’Allemagne, le gouvernement Daladier a interdit le Parti communiste et les organes affiliés sont interdits. Depuis, gendarmes et policiers surveillent étroitement les agissements des anciens militants. C’est ainsi que, le 11 juin 1941, la police française arrête Antoine Bruneau,

à Sotteville-lès-Rouen par pour « distribution de tracts et activité politique clandestine », le résistant est condamné dans un premier temps, le 29 août 1941, à un an de prison. Mais, rejugé en seconde instance par le tribunal spécial de Rouen, le 13 septembre 1941 le prévenu écope alors de cinq ans de prison et 5 000 francs d’amende. Incarcéré à la maison d’arrêt de la Bonne Nouvelle à Rouen puis à la centrale de Poissy (Seine-et-Oise) au mois de février 1942 et enfin à la prison de la Santé à Paris, Antoine Bruneau est fusillé le 25 avril 1942 à 9h8 au Mont-Valérien à Suresnes (Seine) à titre d’otage, en représailles à l’attentat contre deux militaires allemands au Havre (Seine-Inférieure). Il est inhumé au cimetière de Bois-Colombes.

Son nom figure sur la plaque commémorative de la gare de Rouen Rive-Droite et une rue porte son nom à Sotteville-lès-Rouen.

Sources : SHD Caen : 21P431257 ; Hommage aux Fusillés et aux Massacrés de la Résistance en Seine-Maritime 1940-1944, p. 49 ; Fontaine, T. (dir.), Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945, p. 292 ; fusilles-40-44.maitron.fr 

Jean-Pierre Besse, Jean-Paul Nicolas

Mots-clés :

Fusillé
  • 28-6-1898
  • Saint-Maixent, Sarthe
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 11-6-1941
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Poissy, Seine-et-Oise
  3. Paris, Prison de la Santé, Seine
Décédé
  • 25-4-1942
  • Suresnes, Seine
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