Photo : Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados
AMRAM Menahem
Né le 21 février 1898 à Oran (Algérie) ; domicilié à Paris (11e) ; fusillé le 14 mai 1942 à Caen (Calvados).
AMRAM Menahem // Naissance : 21-2-1898 à Oran (Algérie) ; Domicile : Paris Seine () ; Repression : Fusillé le 14-5-1942 à Caen (Calvados) ; Décédé
Marié à Miriam (née Lévy) en 1925 à Jaffa (Palestine), Menahem Amram et son épouse ont cinq enfants (nés entre 1929 et 1941). Après avoir vécu successivement au Maroc et en Palestine en exerçant la profession de cimentier, Menahem Amram et sa famille s’installent à Paris en 1937 au 97 rue de Charonne. Mobilisé en 1939, Menahem Amram est libéré en raison de ses charges familiales. Il est alors employé tour à tour comme manœuvre chez Laoust (17e), puis chez Nozal à Saint-Denis (Seine), puis à la Société générale de travaux (8e), et enfin chez Renault à Boulogne-Billancourt (Seine) mais perdant son emploi il devient camelot. Membre du Parti communiste dès 1938, Menahem Amram entre dans la Résistance au mois de juillet 1940. Membre du FN, il s’occupe notamment des affaires de propagande : rédaction, impression et distribution de tracts et journaux clandestins.
Probablement dénoncé, par lettre anonyme pour distribution de tracts communistes, son logement est perquisitionné. On y découvre dans sa cave, un duplicateur et des tracts édités par le PC clandestin. Menahem Amram est donc arrêté le 19 septembre 1941 par la Police française pour « menées communistes » et appartenance au « Parti communiste ». Le résistant est incarcéré à la prison de la Santé à Paris (14e) du 21 septembre 1941 au 16 janvier 1942 puis à Fresnes (Seine) où il compare le 16 janvier 1942 devant la Section spéciale de la cour d’appel de Paris. Condamné à six années de travaux forcés, il est transféré à la prison centrale de Caen (Calvados). Menahem Amram est désigné comme otage à la suite de l’attentat du 2 mai 1942 de Saint-Aubin-lès-Elbeuf dirigé contre les Allemands. Il est fusillé le 14 mai 1942, à 10h17, à la caserne du 43e Régiment d’artillerie de Caen où figure, mal orthographié, son nom sur la plaque commémorative des exécutions de la caserne ainsi que sur celle de la prison centrale (Beaulieu).
Sources : SHD Caen : 21P418148 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org
Daniel Grason
Mots-clés :
- 21-2-1898
- Oran, Algérie
- Paris, Seine
- 19-9-1941
- Paris, Seine
- Paris, Prison de la Santé, Seine
- Fresnes, Prison de Fresnes, Seine
- Caen, Prison centrale, Calvados
- 14-5-1942
- Caen, Calvados




