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CARVILLE Marcel, Fernand

Photo : Musée Auschwitz

CARVILLE Marcel, Fernand

Né le 30 mars 1893 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; domicilié à Elbeuf ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 8 août 1942 à Auschwitz.

CARVILLE Marcel, Fernand // Naissance : 30-3-1893 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 8-8-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Ancien combattant de la guerre 1914-1918, Marcel Carville n’a connu que la captivité durant ce conflit. En effet, il a été fait prisonnier de guerre dès le mois de septembre 1914 et interné à Salzwedel et Quedlinburg jusqu’à la fin de la guerre. Il revient en France en janvier 1919. Cinq ans après, à son retour à la vie civile le 31 août 1919, il est domicilié avec sa première épouse Claire Forestier 7 rue Bourdon à Elbeuf, une petite ville de l’industrie textile. Il travaille désormais comme cardeur aux Établissements Gasse Frères et Cantelou puis il abandonne le métier pour se convertir comme peintre en bâtiment.

À la veille de la guerre, en septembre 1939, divorcé, Marcel Carville épouse une veuve, Émilie Coquerel. Par ailleurs, il est syndicaliste, appartenant à la CGT, proche du Parti communiste. Mais la signature du pacte germano-soviétique et la déclaration de la guerre à l’Allemagne provoquent l’interdiction du Parti et des organismes affiliés. Les syndicalistes CGT doivent eux aussi se désengager de toute action. Déjà surveillés par les polices françaises, après l’invasion de l’URSS par l’armée allemande, les communistes sont désormais aux yeux des Allemands, des « ennemis du Reich ».

Marcel Carville est interpellé par les Allemands le 21 janvier 1942, désigné comme « otage », à la suite de l’agression d’une sentinelle allemande tuée par balle le même jour à Elbeuf. Un mois plus tard, le 16 février 1942, les autorités d’occupation le transfèrent au camp allemand de Compiègne (mle 3 615).

Le détenu est déporté au KL Auschwitz (mle 45 333) le 6 juillet 1942, dans le convoi d’otages dit des « 45 000 » composé d’un millier de communistes et syndicalistes et d’une cinquantaine de juifs. Il décède le 8 août 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz, un mois après l’arrivée de son convoi.

Sources : SHD-Caen : 21P433740 ; deportes-politiques-auschwitz.fr, memoirevive.org

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 30-3-1893
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • 21-1-1942
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  1. Compiègne, Royallieu, Oise (3615)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (45333)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (45333)
Décédé
  • 8-8-1942
  • Auschwitz, Pologne
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