CAUDEBEC Eugène, Léon

CAUDEBEC Eugène, Léon // Naissance : 8-11-1896 à Bretteville-du-Grand-Caux (Seine-Inférieure) ; Domicile : Bretteville-du-Grand-Caux Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 13-4-1942 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Fils de Eugène Adolphe Caudebec et de Marguerite Baril, le jeune homme est mobilisé dans le 129e régiment d’infanterie en avril 1915. Sa vie de soldat se partage entre menées au front et retour à l’arrière pour maladie. Il est ainsi évacué une première fois le 31 mai 1916 puis retourne au front en juillet avant d’être intoxiqué aux gaz en décembre 1917. À nouveau malade en mars et juin 1918, il est finalement définitivement libéré de ses obligations militaires en 1928. Marié en 1918, Eugène Caudebec et son épouse élèvent désormais, au moment des faits, sept enfants : Jean, Alice, Marguerite, Léone, Marie, Eugène, Blanche, Yvonne, Odette, Denise et Philippe (nés entre 1918 et 1935) toute la famille réside à Bretteville-en-Caux. Eugène Caudebec y exerce la profession de journalier agricole puis manœuvre pour la construction du Mur de l’Atlantique.

Dénoncé par un voisin, alors détenu à la maison d’arrêt du Havre, il est arrêté le 19 mars 1942 par la Feldgendarmerie pour « détention illégale d’armes allemandes et françaises ». Condamné à mort le 7 avril 1942 par le tribunal militaire allemand de Rouen FK 517, Eugène Caudebec est fusillé le 13 avril 1942 au champ de tir du Madrillet.

Son nom figure sur la plaque commémorative des victimes du stand de tir Grand-Quevilly.

Sources : SHD-Caen : 21P723381 ; Hommage aux fusillés et aux massacrés de la Résistance en Seine-Maritime 1940-1944, p. 46 ; fusilles-40-44.maitron.fr

Jean-Paul Nicolas