Sur le mesme sujet


David Ferrand

Éléments contextuels

1650

xviie siècle

Rouen

Non localisé

Édition du texte

Sur le mesme sujet

Je ne sçay may chen que chela veut dire

Que no n’a point de silenche en st’endret.

Aux Palinos je dis que no devret

Desnicher cheux qui ne font rien que nuire.


Cha est si bel de le z’entendre luire,

Qu’à me n’avis jamais y n’anuiret.

J’estais drechay debout su men garet,

Où je pensis m’en esgueuller de rire.


Et su la fin il en vint qui dizais

Les pu biaux chose que jamais pisse vais ;

Y l’ussent fait rire vigne couppaye.


Quand ils hapire à cauche le mouqueux

En ly disant chan qu’o dit de st’anaye,

Su biau fredon : Ha ha ! qui l’est caleux !

Commentaire sur l’édition

Édition faite sur l’édition Héron.

Source ou édition princeps

La vingt-quatriesme (sic) partie de la Muse normande, ou Recueil de Plusieurs ouvrages Facecieux, en langue Purinique, ou gros Normand. Contenant les œuvres joviales qui ont esté presentées cette année o Palinots, 1650, Rouen, David Ferrand.

David Ferrand, Inventaire general de la Muse normande, divisée en XXVIII. parties. Où sont descrites plusieurs batailles, assauts, prises de villes, guerres estrangeres, victoires de la France, histoires comiques, esmotions populaires, grabuges, & choses remarquables arrivées à Roüen depuis quarante années, 1655, Rouen, David Ferrand.

Édition critique

A. Héron, La Muse normande de David Ferrand, publiée d’après les Livrets originaux, 1625-1653 et l’Inventaire général de 1655, t. III, 1892, Rouen, Espérance Cagniard, p. 203.

Études

Catherine Bougy, La Langue de David Ferrand : poète dialectal rouennais du xviième siècle, auteur de La Muse normande, 1992, thèse soutenue à l’Université de Caen sous la direction de René Lepelley.

Commentaire historique et contextuel

Commentaire linguistique