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DI FUSCO Joseph

Né le 8 septembre 1906 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; domicilié à Paris (Seine) ; fusillé le 15 décembre 1941 à Caen (Calvados).

DI FUSCO Joseph // Naissance : 8-9-1906 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; Domicile : Paris Seine () ; Repression : Fusillé le 15-12-1941 à Caen (Calvados) ; Décédé

Fils de Cosmo et de Maria (née di Macco), Joseph di Fusco est marié à Lucienne (née Dufréchou) et est père d’une fille Andrée née en 1937. La famille demeure dans un premier temps à Marseille (Bouches-du-Rhône). Joseph di Fusco adhère et milite au Parti communiste de 1936 à 1938, puis il est mobilisé de décembre 1939 à juillet 1940 dans un régiment colonial à Toulon (Var). Le 23 mai 1940, il est condamné à trois ans de prison pour « outrages à supérieur ». Il semble que la peine ait été amnistiée ainsi la famille quitte Marseille pour Paris et réside au 127 rue Saint-Charles puis au 24 rue de l’Église (15e) où son épouse est concierge de l’immeuble et où réside Jean Morvan Lien interne. Joseph di Fulco est cantonnier de la ville de Paris dans le 16e arrondissement.

Le militant, surnommé Albert, prend une part active à la diffusion de la propagande du Parti dans son arrondissement de résidence et est responsable d’un secteur de trois groupes de diffuseurs de la propagande clandestine. L’interpellation par les Renseignements Généraux de plusieurs militants dont Joseph di Fulco le 19 juillet 1941 entraîne des interrogatoires dans les locaux des Brigades spéciales. Emprisonnés à Fresnes (Seine), tous comparaissent le 24 septembre 1941 devant la Section spéciale de la cour d’appel de Paris. Le tribunal tranche : « la  détention de documents [à son domicile] établissait sa participation à la propagande clandestine ». Joseph di Fusco est donc condamné à vingt ans de travaux forcés et son transfert à la centrale de Caen s’effectue le 1er octobre.

En représailles aux attentats des résistants contre les militaires allemands, le 14 décembre 1941, le général Von Stülpnagel demande l’exécution d’une centaine d’otages.

Le lendemain, le 15 décembre, 70 otages sont fusillés au Mont-Valérien, neuf à Châteaubriant, trois à Fontevrault-l’Abbaye (Maine-et-Loire) et treize à Caen, dont Joseph di Fusco.

Son nom figure à Caen sur la plaque du centre pénitentiaire Beaulieu, sur le monument commémoratif de l'ancienne caserne du 43e R.A. À Paris, une plaque commémorative est apposée sur l’immeuble de son habitation, rue de l’Église.

Sa correspondance avec son épouse et sa famille durant sa captivité a été publiée en 2014 par sa fille Claude.

Sources : SHD-Caen : 21P635250 ; J.-A. Di Fusco, Fusillé à Caen en 1941, lettres d’un otage à sa famille, 2014 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org 

Daniel Grason

Mots-clés :

Fusillé
  • 8-9-1906
  • Marseille, Bouches-du-Rhône
  • Paris, Seine
  • 19-1-1941
  • Paris, Seine
  1. Paris, Prison de la Santé, Seine
  2. Fresnes, Seine
  3. Caen, Calvados
Décédé
  • 15-12-1941
  • Caen, Calvados
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