
DURU Roland, Pierre, Aimé
Né le 22 janvier 1919 à Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié à Malaunay (Seine-Inférieure) ; fusillé le 25 avril 1942 à Suresnes (Seine).
DURU Roland, Pierre, Aimé // Naissance : 22-1-1919 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Malaunay Seine-Inférieure () ; Repression : Fusillé le 25-4-1942 à Suresnes (Seine) ; Décédé
Célibataire et employé en confection à la Maison Boulet, rue Etoupée à Rouen, il réside
chez sa mère, Amélina Duru
au 87 bis route de Dieppe. Roland Duru adhère aux Jeunesses communistes du Houlme
en 1936, puis au Parti communiste, section de Maromme en 1938. Dès les premiers mois
de l’occupation allemande, le militant participe à l’action communiste clandestine
et adhère au Front national à partir du mois de juillet 1941 et plus particulièrement
dans la vallée du Cailly. Le résistant s’occupe de la rédaction et de la diffusion
de tracts, de coups de main contre les Allemands et également de la préparation du
déraillement du viaduc de Barentin.
Il est arrêté le 27 septembre 1941 sur son lieu de travail, par la police française et suite à une perquisition à son domicile, la police découvre un important matériel de propagande anti-allemand et des traces de préparation d’un déraillement de train sur la ligne Rouen-Le Havre. Elle arrêté aussi sa mère.
Livré aux autorités allemandes, le résistant est alors condamné à quatre ans de prison par la Section spéciale de Rouen au mois d’octobre 1941. Détenu à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen puis à Poissy (Seine) à compter de décembre 1941, il est fusillé comme otage le 25 avril 1942 à 9h20 au Mont-Valérien en représailles à l’attentat du Havre, le 23 avril 1942, contre deux soldats allemands. Sa dernière lettre est pour sa mère : « Ma chère mère, je suis condamné à mort par un tribunal allemand. Je vais mourir pour mon idéal, mais surtout, chère mère, je te demande de ne pas te rendre malade à cette nouvelle, au contraire sois forte. Il le faut, je vais devant les fusils la tête haute et sans larmes. Je t’embrasse bien fort et te dis adieu. »
Amélina Dura est, quant à elle, déportée mais reviendra des camps.
Son nom figure sur le monument aux morts de Malaunay ainsi que sur le monument commémoratif du Mont-Valérien. De plus, une rue de Malaunay porte son nom.
Sources : SHD-Caen 21P446616 ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org
Jean-Paul Nicolas et Delphine Leneveu
Mots-clés :
- 22-1-1919
- Rouen, Seine-Inférieure
- Malaunay, Seine-Inférieure
- 27-9-1941
- Rouen, Seine-Inférieure
- Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
- Poissy, Seine-et-Oise
- 25-4-1942
- Suresnes, Seine




