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FERNEX, Louis, Eugène, Henri

Photo : Musée Auschwitz

FERNEX, Louis, Eugène, Henri

Né le 10 mai 1906 à Paris (12e) ; domicilié à Frênes (Orne) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 17 septembre 1942 à Auschwitz.

FERNEX, Louis, Eugène, Henri // Naissance : 10-5-1906 à Paris (Seine) ; Domicile : Frênes Orne () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 17-9-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Célibataire, domicilié au lieu-dit La Folie à Frênes, Louis Fernex est ouvrier métallurgiste à Tinchebray (Orne). Il est membre du Parti communiste et secrétaire du syndicat des Métaux CGT de Tinchebray. Au chômage en 1940, il est employé à débiter du bois par Alphonse Leguidecoq, remarié avec sa mère en 1922. En février 1941, les premières réunions clandestines ont lieu le soir chez Faustin Merle. Mais fin mai le domicile de Louis Leguidecoq est perquisitionné, cependant Louis Fernex réussit à s’enfuir. Il est condamné par contumace à un mois de prison.

Louis Fernex est arrêté par la Feldgendarmerie, le 18 octobre 1941 à la suite d’une distribution massive de tracts anti-allemands (à cette date, dix-neuf militants ornais sont raflés, Henri Véniard Lien interne est fusillé à Caen, et sept d’entre eux seront déportés à Auschwitz). Transféré à Alençon le jour même, il est interné le 19 octobre à la demande des autorités allemandes comme otage au camp allemand de Royallieu à Compiègne. Il est extrait de Compiègne et renvoyé à Caen pour y être jugé en appel devant la Cour spéciale à la mi-janvier 1942. Malgré l’acquittement prononcé, il est interné de nouveau à Compiègne en février 1942.

Louis Fernex est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942. Il est enregistré à son arrivée le 8 juillet sous le matricule 45 537. D’après le témoignage d’Eugène Garnier Lien interne, à bout de forces, il aurait envoyé un coup de poing à un SS. Celui-ci l’aurait alors étouffé à l’aide d’un manche de pioche, puis décapité.  Louis Fernex est déclaré mort à Auschwitz le 17 septembre 1942.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Frênes sous le patronyme de « Ferneix ». 

Sources : SHD-Caen : 21P449652 ; AP : Témoignage d'Eugène Garnier ; S. Robine, La résistance communiste à Tinchebray ; Mairie de Tinchebray ; EC (Paris 12e) ; G. Bourdin, Les 500 déportés de l’Orne, p. 26 ; deportes-politiques-auschwitz.fr

Claudine Cardon-Hamet

Mots-clés :

Déporté
  • 10-5-1906
  • Paris, Seine
  • Frênes, Orne
  • 18-10-1941
  • Frênes, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (45537)
  2. Auschwitz, II-Birkenau
Décédé
  • 17-9-1942
  • Auschwitz, Pologne
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