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FERON Roger, Ernest, Alexandre

Né le 20 août 1925 à Trouville-sur-Mer (Calvados) ; célibataire ; domicilié à Trouville-sur-Mer ; déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald ; rescapé.

FERON Roger, Ernest, Alexandre // Naissance : 20-8-1925 à Trouville-sur-Mer (Calvados) ; Domicile : Trouville-sur-Mer Calvados () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à  ;  ; Rescapé NA NA

C’est par l’entremise de ses amis d’enfance Lucien Levillain Lien interne et André Halley Lien interne que cet ouvrier serrurier-forgeron de 18 ans entre dans la Résistance organisée, en juin 1943. Roger Féron est présenté à Paul Besson Lien interne, ingénieur et directeur de l’usine à gaz de Trouville, responsable du réseau SOE Jean-Marie/Donkeyman, pour le nord du Pays d’Auge. En liaison avec les responsables de Lisieux (Calvados), et dans la perspective d’un débarquement allié attendu pour l’automne, Paul Besson organise des groupes de combat dont l’encadrement est confié à d’anciens sous-officiers de réserve. C’est ainsi que le jeune Trouvillais participe à la collecte de renseignements, puis est engagé dans diverses actions de sabotage et de récupération de matériel militaire. Le 4 septembre 1943, une tentative d’attentat manqué contre le chef cantonal du RNP, à Touques (Calvados), entraîne l’intervention de la police mobile de Rouen (Seine-Inférieure) contre un réseau déjà infiltré par l’Abwehr. Roger Féron est l’un des premiers arrêtés, le 7 septembre à Trouville-sur-Mer, au lendemain de l’arrestation des auteurs de l’attentat, Henri Dobert Lien interne et René Capron Lien interne. D’abord interrogé par la police française, l’ouvrier est retenu pour interrogatoire à Trouville, pendant une semaine, puis transféré vers le quartier allemand de la Maison d’arrêt de Caen. Interrogé à nouveau au siège de la Gestapo à Caen, le jeune homme est maintenu en détention jusqu’au 24 janvier 1944, puis transporté sous escorte, trois jours plus tard, au camp de Royallieu à Compiègne (Oise). Dans cette antichambre de la déportation, il ne reste que trois jours, car il est intégré dans le gros convoi du 27 janvier à destination de Buchenwald (mle 44 876). Après la quarantaine effectuée au Block 62 du Petit Camp, Roger Féron part dans le « Transport Julius », le 18 février, pour le Kommando de Schönebeck-sur-Elbe, avec ses camarades de résistance Lucien Levillain Lien interne et André Halley Lien interne. Malgré une blessure non soignée à la main gauche, et grâce à la solidarité très forte qui les unit, sur leurs lieux de travail, comme au Block 4 de ce camp, il parvient à rester en vie jusqu’à la libération, le 11 avril 1945. Son rapatriement se fait par Maubeuge, le 26 mai 1945.

Sources : SHD-Caen : 21P 644972 ; BU 7/2-9/9, BU 8/18 ; LM; Levillain L., De Trouville-sur-Mer à Buchenwald, 2014, 300p.

Gérard Fournier

Mots-clés :

Déporté
  • 20-8-1925
  • Trouville-sur-Mer, Calvados
  • Trouville-sur-Mer, Calvados
  • 7-9-1943
  • Trouville-sur-Mer, Calvados
  1. Trouville-sur-Mer, 14
  2. Caen, Maison d’arrêt, Calvados
  3. Compiègne, Royallieu, Oise
27-1-1944, I.173
  1. Buchenwald (44876)
  2. Schönebeck
Rescapé
  • 11-4-1945
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