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GILBERT Jean, Louis, Henri

Né le 2 février 1921 à Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine) ; domicilié à Quédillac (Ille-et-Vilaine) ; exécuté sommairement le 23 juillet 1944 à Vrigny (Orne).

GILBERT Jean, Louis, Henri // Naissance : 2-2-1921 à Bazouges-la-Pérouse (Ille-et-Vilaine) ; Domicile : Quédillac Ille-et-Vilaine () ; Repression : Exécuté le 23-7-1944 à Vrigny (Orne) ; Décédé

Les parents de Jean Gilbert, tous deux instituteurs, sont nommés à l’école publique de Quédillac en 1923.

En février 1944, alors qu’il est réfractaire au STO, Jean Gilbert travaille comme bûcheron près de Merdrignac (Côtes-du-Nord).

Les circonstances de son arrivée dans l’Orne ne sont pas connues mais, au mois de mai 1944, il est présent à La Lande-de-Goult où il travaille dans une entreprise forestière. Il y intègre un groupe de résistants, probablement au sein de l’OCM. Deux terrains de parachutages – Éclair et Lagune – ont été homologués dans cette commune.

Après le Débarquement de Normandie, les actions de guérilla se multiplient dans ce secteur. Le 9 juin, à la Lande-de-Goult, un Allemand est abattu et en forêt d’Écouves, un officier et deux soldats sont maîtrisés lors d’une attaque. Le 11, à proximité de Tanville, trois Allemands sont tués.

La répression s’abat. Le maquis de Tanville est dispersé. N’ayant pu arrêter les résistants recherchés, les Allemands abattent en représailles le maire de la commune, Camille Ollivier Lien interne et un cultivateur, Joseph Laudrun Lien interne.

Durant le mois de juillet, Bernard Jardin et son groupe d’auxiliaires français de la Gestapo multiplient leurs enquêtes et le 23 juillet, ils arrêtent Jean Gilbert et Auguste Butot Lien interne au camp de La Lande-de-Goult. Ils sont interrogés et frappés. Devant leur refus de répondre, on les fait monter dans un véhicule.

Vers 19 heures, les deux hommes sont exécutés à Vrigny, au lieu-dit Le Petit Poirier. Ils ne sont pas immédiatement identifiés, comme en témoignent les actes de décès dressés le 24 juillet par le maire de Vrigny. Il faut attendre un jugement du tribunal civil d’Argentan (Orne) du 14 novembre 1944 pour que leur identité soit officiellement établie.

Les noms de Jean Gilbert et d’Auguste Butot sont inscrits sur une croix de Lorraine érigée en leur mémoire à Vrigny.

A Quédillac, Jean Gilbert figure sur le monument aux morts ainsi que sur la plaque fixée dans l’église Saint-Pierre.

Sources : SHD-Caen : 21 P 348131, EC (Bazouges-la-Pérouse et Boischampré) ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom ; memorialgenweb.org

Magali Ozouf

Mots-clés :

Exécuté
  • 2-2-1921
  • Bazouges-la-Pérouse, Ille-et-Vilaine
  • Quédillac, Ille-et-Vilaine
  • La Lande-de-Goult, Orne
  • 23-7-1944
  • La Lande-de-Goult, Orne
Décédé
  • 23-7-1944
  • Vrigny, Orne
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