GILLAIN Jean, Robert, Antoine

GILLAIN Jean, Robert, Antoine // Naissance : 28-4-1923 à Dinant (Belgique) ; Domicile : Hérouville-Saint-Clair NA () ; Repression : Fusillé le 14-8-1943 à Suresnes (Seine) ; Décédé

Deuxième enfant de Victor Gillain, tapissier-garnisseur et d’Alice Lecompte, couturière, Jean Gillain, célibataire, est ouvrier aux chantiers navals de Blainville-sur-Orne (Calvados), où sa famille, originaire de Belgique, est venue se fixer.

Il entre dans la Résistance dès 1941 au sein du Front national. Avec deux camarades de travail, Claude Gardelein  et René Verheecke , il devient membre des FTP au début de l’année 1943.

Leur première action consiste à saboter à l’explosif la locomotive des chantiers. Mais, en mars, l’échec d’une tentative de sabotage sur la voie ferrée à l’est de Caen entraîne une vague d’arrestations par la police française dont sont victimes les trois jeunes gens, le 5 mars 1943. Remis aux Allemands, ils sont internés à Fresnes (Seine), puis traduits devant la cour martiale du Gross Paris, le 13 juillet 1943, en même temps qu’une vingtaine d’autres membres des FTP du Calvados. Condamné à mort pour « complicité dans un acte de sabotage », tout comme ses deux amis, Jean Gillain est fusillé au Mont-Valérien le 14 août 1943 à 12h49.

Son nom figure sur le monument aux morts d’Hérouville-saint-Clair ainsi que sur le monument commémoratif du Mont-Valérien. Une rue porte son nom, depuis 1984, à Dunkerque (Nord).

Sources: SHD-Caen : 21P455450 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, 2004, p.98 ; fusilles-40-44.maitron.f ; memorialgenweb.org 

Jean Quellien