HERISSON-GARIN Louis, Léon, Hippolyte

HERISSON-GARIN Louis, Léon, Hippolyte // Naissance : 1-12-1883 à Paris (Seine) ; Domicile : Villejuif Seine () ; Repression : Fusillé le 15-12-1941 à Caen (Calvados) ; Décédé

Fils de Charles Hérisson-Garin, graveur et de Léonie née Mazier, sans profession, Louis Hérisson-Garin épouse Léa née Segret en 1928. Photographe à Villejuif, il travaille, entre autres, pour le journal municipal de Villejuif. Le couple, militant communiste depuis 1936, réside au 14 rue Jean-Baptiste Baudin.

Devenu communiste clandestin, il est arrêté par la police française le 21 juin 1941 avec deux de ses camarades Léon Thibert  et Robert Moussu  pour « menées communistes » notamment pour avoir reconstitué une cellule du parti communiste de la ville.

Détenu à la prison du Cherche-Midi à Paris (6e) et condamné à quinze ans de travaux forcés par le tribunal de la Section spéciale siégeant auprès de la cour d’appel de Paris, le militant part purger sa peine à la prison de Caen.

Désigné le 13 décembre comme otage par le MBF en représailles aux attentats commis à Paris le 28 novembre et le 7 décembre (multiples attentats à l’explosif), Louis Garin (comme il est surnommé) est fusillé avec douze de ses compagnons d’infortune, le 15 décembre 1941 à 11h17 dans l’enceinte de la caserne du 43e régiment d’artillerie à Caen.

Son nom figure sur le monument aux morts de Villejuif ainsi que sur la plaque commémorative du centre pénitentiaire de Beaulieu apposée en décembre 2016 et sur le mur commémoratif de l’ancienne caserne du 43e R.A. De plus, une cellule du parti communiste de Villejuif porte son nom, associé à celui de Robert Moussu.

Sources : SHD-Caen : 21P462693 ; EC (Paris, 7e) ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, p. 115 ; fusilles-40-44.maitron.fr, memorialgenweb.org

Claude Pennetier et Delphine Leneveu[