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HERVÉ Lucien

Né le 7 septembre 1906 à Trélazé (Maine-et-Loire) ; domicilié à Saint-Ouen (Seine) ; tué en action le 25 août 1944 à La Noë-Poulain (Eure).

HERVÉ Lucien // Naissance : 7-9-1906 à Trélazé  (Maine-et-Loire) ; Domicile : Saint-Ouen  Seine () ; Repression : Tué en action le 25-8-1944 à La Noë-Poulain  (Eure) ; Décédé

Fils de Charles Hervé, facteur des postes et de Claude Neuder, ménagère, Lucien Hervé se marie à Saint-Ouen, dans la banlieue de Paris, en 1931. En 1939, lors de la déclaration de guerre à l’Allemagne, Lucien Hervé est mobilisé au 109e bataillon de l’Air avant d’être affecté au 101e puis au 103e. Embarqué le 21 juin 1940 pour Alger, à la veille de l’armistice, il débarque à Oran puis rejoint le centre de Meknès au Maroc avant d’être rapidement démobilisé le 22 août 1940.

Durant l’Occupation, il demeure toujours à Saint-Ouen, au 13 de la rue Martin Levasseur. Il exerce la profession d’infirmier – ou d’agent hospitalier, selon les sources – à l’hôpital Bichat à Paris.

Les archives ne disent rien des raisons qui le conduisent dans l’Eure. Était-il déjà engagé dans la résistance ? Est-il venu se cacher ? Quoi qu’il en soit, désormais dénommé « Le Parisien », Lucien Hervé intègre en juin 1944 les FFI de l’Eure au sein du groupe des FTPF « Félicité ».

Avec deux camarades, Marius Leloup Lien interne et Oscar Sorel Lien interne, Lucien Hervé est capturé par les Allemands. Sans répit, la traque des résistants se poursuit encore à la fin du mois d’août 1944 alors que le département de l’Eure est en voie de libération. Les Allemands avaient ainsi encerclé une maison où se trouvaient plusieurs maquisards. Emprisonnés dans un ravin, situé au lieu-dit « Les Pelletiers », ils doivent creuser un trou... Avant d’être martyrisés puis égorgés au poignard. Les trois victimes sont retrouvées par leurs camarades peu de temps après le départ des Allemands et transportées à la morgue de La Noë-Poulain.

Sa mémoire est honorée en plusieurs endroits en France : sur le monument aux morts de sa commune de naissance, à Trélazé ; sur les lieux du drame, une stèle a été érigée « Aux patriotes maquisards assassinés par les Allemands » suivie du nom des trois victimes. Lucien Hervé est aussi évoqué sur la plaque commémorative dédiée au personnel de l’hôpital Bichat.

Sources : SHD-Caen : 21P49802 ; AD27 : 68J3, 88W44, 88W50, 1560W13 ; EC (Trélazé) J. Papp, La Résistance dans l’Eure, p. 275 ; J. Papp, Mémoires de la Seconde Guerre mondiale dans l’Eure, p. 180-181, 346 ; memorialgenweb .org

Françoise Passera

Mots-clés :

Tué en action
  • 7-9-1906
  • Trélazé , Maine-et-Loire
  • Saint-Ouen , Seine
  • 25-8-1944
  • La Noë-Poulain , Eure
Décédé
  • 25-8-1944
  • La Noë-Poulain , Eure
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