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KALINICRENKO François, Zacharie

Photo : AD14 : 604W228

KALINICRENKO François, Zacharie

Né le 3 octobre 1919 à Feuguerolles-sur-Orne (Calvados) ; domicilié à Mondeville (Calvados) ; tué en action le 8 juillet 1943 à Chambly (Oise).

KALINICRENKO François, Zacharie // Naissance : 3-10-1919 à Feuguerolles-sur-Orne (Calvados) ; Domicile : Mondeville Calvados () ; Repression : Tué en action le 8-7-1943 à Chambly (Oise) ; Décédé

Né d’un père russe blanc et d’une mère polonaise, François Kalinicrenko grandit à Feuguerolles-sur-Orne avec sa sœur Maria et ses deux frères Marcel et Joseph, tous les trois nés pendant la Grande Guerre. A l’issue du conflit, la Société métallurgique de Normandie a besoin de main d’œuvre pour honorer les commandes de l’Etat. A Mondeville, on embauche à tour de bras. En 1921, Zacharie, le père, y obtient facilement un emploi de chauffeur, sa fille aînée se fait engager comme vendeuse à la Coopérative ouvrière, Marcel a intégré l’école d’apprentissage. Ses deux frères attendent d’avoir 14 ans pour y être admis. Sur le Plateau, François se crée de solides amitiés avec les jeunes de la Cité des Roches : Robert Estivals Lien interne, Marcel Deterpigny, Michel Farré Lien interne, Carlo Scola, Gisèle Guillemot Lien interne. Mais la mort de son père par suicide, le 15 juin 1931, marque profondément le jeune garçon. Dix ans plus tard, devenu ouvrier chaudronnier, il est entré dans la Résistance. Son engagement s’est nourri des luttes syndicales de l’entre-deux guerres et de son militantisme au sein des Jeunesses communistes. L’arrestation de son ami Michel Farré, le 26 septembre 1941, avec lequel il distribuait des tracts communistes à l’entrée de la SMN, l’oblige à entrer totalement dans la clandestinité. Recherché, condamné à mort par contumace, François Kalinicrenko s’engage pleinement dans la lutte contre l’occupant avec les FTPF : vol d’explosifs dans une carrière à Vignats, incendie d’un chargement de foin et de paille sur un convoi en gare de Mézidon, tentative de sabotage sur la ligne Paris-Cherbourg, à la sortie du tunnel de la Houblonnière, à hauteur de Lécaude, le 14 décembre 1942. Recherché par tous les services de répression, français et allemands, il échappe de peu, et à plusieurs reprises, à l’arrestation. Trop exposé, ses chefs le nomment commissaire aux effectifs FTPF dans l’Oise, au printemps 1943. Intégré au détachement Patrie, il participe encore à de nombreuses actions. De retour d’un transport d’armes, il est tué par un Feldgendarme, le 8 juillet 1943, à Chambly, rue de Senlis.

Une rue de Mondeville porte son nom qui est également inscrit sur le monument aux morts, le monument commémoratif aux résistants ainsi que sur les plaques commémoratives 1939-1945 et du théâtre.

Sources : SHD-Caen : 21P 61817 ; AD14 : Mondeville, recensements 1921-1936, TD-NMD, 1923-1932, Rapports du préfet 9W32-35 ; CD-Rom, AERI : La Résistance dans le Calvados ; fusilles-40-44.maitron.fr ; memorialgenweb.org

Gérard Fournier

Mots-clés :

Tué en action
  • 3-10-1919
  • Feuguerolles-sur-Orne, Calvados
  • Mondeville, Calvados
  • 8-7-1943
  • Calvados
Décédé
  • 8-7-1943
  • Chambly, Oise
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