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LE DORTZ François, Marie

Photo : AP Le Dortz

LE DORTZ François, Marie

Né le 27 novembre 1910 à Baud (Morbihan) ; domicilié à Ecouché (Orne) ; déporté le 29 juillet 1944 à Neuengamme ; Rescapé.

LE DORTZ François, Marie // Naissance : 27-11-1910 à Baud (Morbihan) ; Domicile : Ecouché Orne () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à  ;  ; Rescapé Ravensbrück Allemagne

En 1929, François Le Dortz signe un contrat d’engagement volontaire pour trois ans dans la Marine Nationale en tant que fusilier-marin puis il intègre la Garde Républicaine Mobile en 1932 comme sous-officier. En 1938, marié et père de deux enfants, il est affecté à la brigade de Gendarmerie d’Ecouché.

Il s’engage dans la Résistance en septembre 1943, affilié aux FFC du réseau Action Tortue dirigé au niveau régional par Jacques Foccart et pour le groupe d’Ecouché par le docteur Paul Pasquier. François Le Dortz participe avec les militaires de sa brigade à la lutte contre le STO en assurant le camouflage des réfractaires et en distribuant de faux-papiers d’identité fournis par Albert Giroux Lien interne. Il assure aussi la protection des parachutages et le transport d’armes. Il détourne également une enquête liée au forçage le 28 avril 1944 d’un barrage allemand par la voiture de son chef Jacques Foccart qui assure un transport d’armes avec Roger Leguerney Lien interne blessé mortellement lors de l’opération. Malgré une vague d’arrestations début mai 1944 dans son réseau principalement dans les secteurs d’Ambrières (Mayenne), d’Écouché et de Rânes (Orne), il reste à son poste mais il est arrêté le 22 mai 1944 à la brigade par le groupe collaborationniste de Bernard Jardin.

Conduit dans un premier temps à la mairie locale pour y être violemment interrogé puis détenu à la prison au chàteau des Ducs à Alencon jusqu’au 1er juillet 1944, il est ensuite transféré au camp d’internement de Royallieu à Compiègne.

François Le Dortz est déporté le 29 juillet 1944 à Neuengamme (mle 39 479) puis affecté au Kommando de Bremen-Farge sur le chantier de construction de l’abri à sous-marins Valentin. En avril 1945, devant la libération du camp et des Kommandos de Neuengamme, il est évacué vers le KL de Ravensbrück et placé au Revier du camp. Il est libéré par les Russes le 2 mai 1945 et évacué dans un transport sanitaire par Berlin le 25 juin. Rapatrié en France à Paris, son cas étant jugé désespéré à l’hôpital Necker, il est transféré à celui de Broussais (14e) où il décède le 10 juillet 1945.

Il est inscrit au monument aux morts de Saint-Barthélémy (Morbihan) et d’Ecouché dont une rue porte le nom. Il a été désigné parrain de la 93e promotion d'élèves de l'école de gendarmerie de Chateaulin (Finistère) en 2018.

Sources : SHD-Caen : 21P474491 ; AP : Archives Le Dortz ; AERI, La Résistance dans l’Orne, cédérom ; Livre 70 ème anniversaire du débarquement « Les Gendarmes dans la bataille de Normandie » ;

Dominique Le Dortz

Mots-clés :

Déporté
  • 27-11-1910
  • Baud, Morbihan
  • Ecouché, Orne
  • 22-5-1944
  • Ecouché, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Oise
28-7-1944, I.250
  1. Neuengamme (39479)
  2. Farge (39479)
Rescapé
  • 30-4-1945
  • Ravensbrück, Allemagne
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