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LÉCUREUR André, Fernand

Né le 7 mars 1925 à Pont-Audemer (Eure) ; domicilié à Pont-Audemer ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; décédé à Ellrich le 22 février 1945.

LÉCUREUR André, Fernand // Naissance : 7-3-1925 à Pont-Audemer (Eure) ; Domicile : Pont-Audemer Eure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ; 22-2-1945 à Ellrich (Allemagne) ; Décédé

Fils d’André Henri Lécureur qui exerce le métier de menuisier et de Fernande Salle, repasseuse, André Lécureur est employé au commissariat de Pont-Audemer. Il est appréhendé dans cette ville par la police française le 4 août 1944. Une attestation d’octobre 1953, rédigée par Robert Leblanc, chef du maquis Surcouf, indique qu’André Lécureur en faisait partie. Ce groupe, désigné comme le « fer de lance de la Résistance normande » par le général de Gaulle en 1956, mène de nombreuses actions de guérilla et de sabotage depuis l’automne 1943. Traqués depuis le Débarquement du 6 juin par la police allemande et l’inspecteur Alie, acquis à la Collaboration, les résistants n’ont de cesse de se déplacer de cache en cache. Au début du mois d’août, le 4, dénoncés par un traître à la solde des Allemands, André Lécureur, agent de liaison est arrêté avec Robert Cérasoli Lien interne, un réfractaire au STO originaire de Puteaux au café de leur chef de groupe Auguste Lemariey alias Ty-Gust dans la Résistance, à Pont-Audemer.

André Lécureur est torturé pour obtenir des informations sur la cache de Robert Leblanc. Interné à la section allemande de la prison Bonne-Nouvelle de Rouen, il est ensuite envoyé au camp de rassemblement de Compiègne (Oise) où il est inscrit sous le numéro 47 880. Le 17 août 1944, il est déporté vers le camp de concentration de Buchenwald où il arrive le 21. André Lécureur y reçoit le matricule 81 386 et se déclare menuisier. Le 14 novembre 1944, il est affecté au Kommando de Dora, et deux jours après, immédiatement transféré à celui d’Ellrich où les détenus subissent des conditions sanitaires catastrophiques et des déplacements harassants.

André Lécureur y décède le 22 février 1945, avant d’avoir 20 ans. Le 30 octobre 1945, Maurice Janssens atteste de la mort d’André Lécureur, suite à l’épuisement et aux sévices infligés. Son corps a été incinéré dans le camp et ses cendres jetées dans une fosse commune.

Le nom d’André Lécureur figure sur une plaque gravée à la mémoire des « Déportés Résistants morts en déportation » dans l’enceinte de la mairie de Pont-Audemer ainsi que sur le monument dédié aux maquisards de Surcouf à Saint-Étienne-l’Allier.

Sources : Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 1343 ; memorialgenweb

Dominique Mathieu

Mots-clés :

Déporté
  • 7-3-1925
  • Pont-Audemer, Eure
  • Pont-Audemer, Eure
  • 4-8-1944
  • Pont-Audemer, Eure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (47880)
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (81386)
  2. Dora
  3. Ellrich
Décédé
  • 22-2-1945
  • Ellrich, Allemagne
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