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LEMOINE Victrice, Raymond, Édouard

Photo : ONaCVG

LEMOINE Victrice, Raymond, Édouard

Né le 26 mai 1905 à Saint-Pierre-de-Varengeville (Seine-Inférieure) ; domicilié à Déville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 15 septembre 1943 à Buchenwald ; rescapé.

LEMOINE Victrice, Raymond, Édouard // Naissance : 26-5-1905 à Saint-Pierre-de-Varengeville (Seine-Inférieure) ; Domicile : Déville-lès-Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 16-9-1943 à  ;  ; Rescapé Buchenwald Allemagne

Victrice Lemoine est le fils de Louis Lemoine, maçon, et de Clémence Lefèbvre, ouvrière de filature, mariés en 1902 et âgés respectivement de 28 et 26 ans. Son père est tué lors de la Première Guerre mondiale et son fils est alors adopté comme pupille de la Nation le 5 novembre 1920. Il se marie à Déville-lès-Rouen le 15 octobre 1930 avec Yvonne Barbier. Ils ont quatre enfants. Chaudronnier à la SNCF et ancien militant communiste, Victrice Lemoine est domicilié 327 route de Dieppe à Déville-lès-Rouen. Il appartient au réseau Résistance-Fer lorsqu'il est arrêté par la Feldgendarmerie le 3 mars 1943. Cette arrestation est une mesure répressive qui fait suite à une série de sabotages sur les voies et dans les ateliers de chemin de fer. Cinq autres cheminots sont arrêtés à la même date : Alcide Burneau Lien interne, Roger Corbin Lien interne, Albert Duval Lien interne, Marcel Leblais Lien interne et Joseph Rouland Lien interne.

Le résistant est incarcéré jusqu'au 25 mars, plus longtemps que ses camarades, à la maison d'arrêt Bonne-Nouvelle de Rouen. L'allégation de sa situation de « chargé de famille » et les bons renseignements professionnels ont dû inciter à la clémence. Puis il est transféré au Palais de justice de Rouen où il est maintenu du 25 mars au 16 avril 1943. De nouveau incarcéré à Bonne-Nouvelle du 16 avril au 7 mai, les autorités allemandes le transfert au camp de rassemblement, au Frontstalag 22 de Royallieu à Compiègne (mle inconnu) du 7 mai au 15 septembre 1943. Le lendemain, il finalement déporté dans un convoi de près de 1000 détenus, au camp de concentration de Buchenwald (mle 21 627). Le 26 juillet 1944, il est envoyé au Kommando de Weimar (même mle) où les déportés travaillent pour l'entreprise d'armement Gustloff. À une date inconnue, il est renvoyé au camp central de Buchenwald où il reste jusqu'à sa libération le 11 avril 1945. Il est rapatrié par le centre d’accueil de Hayange (Moselle) le 29 avril et rentre chez lui le 2 mai 1945. Il est décédé à Montville (Seine-Maritime) le 22 mars 1975.

Sources : SHD-Caen : 21P561302 ; AD 76 : 51W422, 3868 W62 (fonds ONAC) ; AM-EC (Saint-Pierre-de-Varengeville ); A. Alexandre, S. Cauchois, Résistance(s) Rouen, sa région, la vallée du Cailly entre histoire et mémoire (1940-1944), p. 20, 30, 181, 204- 205

Jean-François Maillard

Mots-clés :

Déporté
  • 26-5-1905
  • Saint-Pierre-de-Varengeville, Seine-Inférieure
  • Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • 3-3-1943
  • Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Palais de Justice, Seine-inférieure
  3. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  4. Compiègne, Royallieu, Oise
16-9-1943, I.136
  1. Buchenwald (21627)
  2. Weimar (21627)
  3. Buchenwald (21627)
Rescapé
  • 11-4-1945
  • Buchenwald, Allemagne
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