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LEBLAIS Marcel, Victor, Pierre

Né le 2 novembre 1901 à Messac (Ille-et-Vilaine) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 20 avril 1943 à Mauthausen ; décédé le 23 juillet 1944 à Krasnik.

LEBLAIS Marcel, Victor, Pierre // Naissance : 2-11-1901 à Messac (Ille-et-Vilaine) ; Domicile : Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 20-4-1943 à  ; 23-7-1944 à Krasnik (Allemagne) ; Décédé

Marcel Leblais est le fils de Victor Leblais, employé au chemin de fer, demeurant au Havre, et de Mélanie Colin, fille d’un cultivateur de Messac. Alors qu’il était caporal au 505e régiment de chars de combat, il s’est marié à Rennes où il habitait alors, le 15 septembre 1922, avec Germaine Koller, couturière. Le couple a un fils, Marcel, né le 26 décembre 1922. Suivant les traces de son père, Marcel Leblais entre à la SNCF le 17 décembre 1923. Il y exerce la profession d’ajusteur-serrurier aux ateliers de Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure). Ancien militant communiste, il habite à Rouen, 1 rue David Ferrand. En mars 1943, il entre en résistance au sein de Résistance-Fer où les cheminots forment la majorité des troupes engagées. Suite à un attentat ferroviaire entre Bernay et Serquigny, il est arrêté par les Allemands le 3 mars 1943, vers 17 h15, sur son lieu de travail, dans le cadre d’une importante opération policière dans laquelle cinq autres agents SNCF sont impliqués et interpellés : Alcide Burneau Lien interne, Roger Corbin Lien interne, Albert Duval Lien interne, Victrice Lemoine Lien interne, Joseph Rouland Lien interne et Jacques Didier. Marcel Leblais est incarcéré à la prison Bonne-Nouvelle à Rouen jusqu’au 4 avril 1943. Il est alors transféré au Frontstalag 122 de Royallieu à Compiègne (mle 11 900). Une lettre de son épouse au Maréchal Pétain pour obtenir sa libération reste sans effet : son mari est déporté le 20 avril 1943, à Mauthausen où il arrive le 22 avril (mle 28 241). Il est transféré ensuite au KL Buchenwald où il reste du 25 janvier au 2 février 1944 (mle 10 294), puis au camp de concentration de Lublin (actuellement dénommé Maïdanek) (mle 9 750) au sud-est de Varsovie.

Il est décédé le 23 juillet 1944, la veille de la libération du camp de Lublin, par l’Armée rouge. Il aurait été achevé par un SS, lors de l’évacuation précipitée du camp, à Krasnik, selon les témoignages de Jacques Didier Lien interne et de William Letourneur Lien interne. Son nom figure sur le Mémorial des Cheminots à la Gare de Rouen et celui des ateliers de Quatre-Mares, à Sotteville

Sources : SHD-Caen : 21P480930, AD 35 : 10NUM35176190,7E143, AD76 : 51W418, 51W422 ; Fontaine T. (dir.), Cheminots victimes de la répression, 1940-1945, Mémorial, p. 878-879 ; monument-mauthausen.org

Chantal Cormont, Jean-François Maillard

Mots-clés :

Déporté
  • 2-11-1901
  • Messac, Ille-et-Vilaine
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • 3-3-1943
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise (11900)
20-4-1943, I.094
  1. Mauthausen (28241)
  2. Buchenwald (10294)
  3. Lublin (9750)
Décédé
  • 23-7-1944
  • Krasnik, Allemagne
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