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PINSON Constant Pierre Modeste

Photo : SHD-Caen

PINSON Constant Pierre Modeste

Né le 4 mai 1894 à Saint-Lumine-de-Coutais (Loire-Inférieure), domicilié à Darnétal (Seine-Inférieure) ; déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen ; décédé le 15 février 1945 à Sachsenhausen.

PINSON Constant Pierre Modeste // Naissance : 4-5-1894 à Saint-Lumine-de-Coutais (Loire-Inférieure) ; Domicile : Darnétal Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 24-1-1943 à  ; 15-2-1945 à Sachsenhausen (Allemagne) ; Décédé

Constant Pinson s’engage au 22e Dragon en juillet 1912. Il n’est démobilisé qu’en août 1919 et se marie alors avec Clémentine David, domestique. Ils ont un enfant, Raymond Pinson Lien interne né en 1920, et habitent 17 route de Rouen à Darnétal pendant la période de l’Occupation. Il entre aux Chemins de Fer du Nord en 1921 à Montdidier dans la Somme, puis est muté comme conducteur à Longueau (Somme), Rouen (Seine-Inférieure) et aux Ateliers de Sotteville-lès-Rouen en 1929. Communiste, il est contacté par Marcel Genvrin Lien interne pour participer à la Résistance, en janvier 1941. Il transporte des armes et des tracts dans son train en service, participe à des sabotages. Il est arrêté en même temps que son fils le 22 octobre 1941, à leur domicile 17 route de Darnétal par la police française, lors de la rafle de 203 militants communistes et syndicalistes de Seine-Inférieure consécutive au déraillement d’un train allemand à Pavilly (Seine-Inférieure). Les deux hommes sont internés à Compiègne (Oise) puis déportés à Sachsenhausen le 24 janvier 1943 dans le cadre de l’Opération Meerschaum (Écume de Mer) qui vise à fournir une main-d’œuvre servile à l’économie de guerre nazie. Constant Pinson, 49 ans, est affecté au dur kommando Heinkel qui fabrique, 24 heures sur 24, le seul bombardier lourd de la Luftwaffe. Il ne survit pas aux conditions du camp et décède à Sachsenhausen (59 262) le 15 février 1945, âgé de 51ans. Seul son fils revient de déportation.

La SNCF rappelle la mémoire de Constant Pinson sur trois monuments, aux ateliers de Buddicom à Sotteville-lès-Rouen, à la gare de Rouen-Droite et à la Direction Régionale. Son nom est également honoré sur le monument commémoratif du Parti Communiste, 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Source : SHD-Caen : 21P526030, Fontaine T. (dir.), Cheminots Victimes de la Répression, p.1187 ; memorialgenweb

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 4-5-1894
  • Saint-Lumine-de-Coutais, Loire-Inférieure
  • Darnétal, Seine-Inférieure
  • 22-10-1941
  • Darnétal, Seine-Inférieure
  1. Compiègne, Royallieu, Oise
24-1-1943, I.074
  1. Sachsenhausen (59262)
  2. Heinkel (59262)
  3. Sachsenhausen (59262)
Décédé
  • 15-2-1945
  • Sachsenhausen, Allemagne
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