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PREVAULT Jacques, Jean, François, Georges

Photo : ONaCVG

PREVAULT Jacques, Jean, François, Georges

Né le 6 janvier 1922 à Constantinople (Turquie) ; domicilié à Neuville-lès-Dieppe (Seine-Inférieure) ; déporté le 4 août 1941 à Karlsruhe ; rescapé.

PREVAULT Jacques, Jean, François, Georges // Naissance : 6-1-1922 à Constantinople (Turquie) ; Domicile : Neuville-lès-Dieppe Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 4-8-1941 à  ;  ; Rescapé Fresnes Seine

Jacques Prévault réside chez ses parents, 146 avenue de la République à Neuville-lès-Dieppe, et prépare son baccalauréat au collège Jehan Ango de Dieppe. En juin 1941, il coupe un câble téléphonique de l’armée allemande depuis le balcon de sa maison. Arrêté à son domicile par la Feldgendarmerie le 11 juin, il est transféré à la Gestapo de Rouen. Le 8 juillet 1941, le tribunal militaire de la FK 517, le condamne à cinq ans et six mois de travaux forcés pour avoir saboté des biens de la Wehrmacht. Sa peine doit être exécutée en Allemagne dans le ressort de Köln. Son père, Charles Prévault, écrit au maréchal Pétain le 23 août pour obtenir une mesure de clémence, citant les crises nerveuses de son fils. Il est soutenu par Ferdinand de Brinon, représentant du gouvernement français auprès des Allemands, le préfet, l’avocat, le principal du collège, le docteur Potez Lien interne, médecin à l’Hospice de Rouen produit aussi des certificats médicaux. Ils suggèrent de commuer la peine en transfert en établissement psychiatrique. Mais ils ne peuvent infléchir le Feldkommandant. Jacques Prévault est interné au Palais de justice de Rouen jusqu’au 12 juillet 1941, d’où il envoie une lettre en allemand à ses parents, puis à la prison Bonne-Nouvelle, jusqu’au 31 juillet, avant d’être incarcéré à la prison de Fresnes. Le 4 août 1941, il est déporté depuis la gare de l’Est à Paris dans un train de voyageurs, qui le conduit à la prison de Karlsruhe sous la surveillance de Feldgendarmes. Il y reste en transit jusqu’au 19 août, avant d’être interné dans des prisons d’application des peines de travaux forcés : Rheinbach, du 21 août au 31 octobre 1942 puis Siegburg, jusqu’au 15 novembre 1943. Ayant purgé la moitié de sa peine, Jacques Prévault obtient sa libération grâce à un sursis. Il refait le chemin en sens inverse : il transite par la prison de Karlsruhe jusqu’au 21 décembre 1943, puis est renvoyé à Fresnes, d’où il est libéré le 23 décembre 1943. Il peut regagner le nouveau domicile de ses parents à Saint-Aubin-du-Château (Loire-Inférieure).

Il décède le 24 février 2007 à Riom (Puy-de-Dôme).

Sources : SHD-Caen : 21P651167 ; AD76 : 51W420 ; matchid.io

Chantal Cormont

Mots-clés :

Déporté
  • 6-1-1922
  • Constantinople, Turquie
  • Neuville-lès-Dieppe, Seine-Inférieure
  • 11-6-1941
  • Neuville-lès-Dieppe, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Bonne-Nouvelle, Seine-inférieure
  3. Fresnes, Seine
4-8-1941, I.011
  1. Karlsruhe
  2. Rheinbach
  3. Siegburg
  4. Karlsruhe
  5. Fresnes
Rescapé
  • 23-12-1943
  • Fresnes, Seine
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