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RICHARD Henri, Édouard

Né le 20 novembre 1903 à Croisy-sur-Andelle (Seine-Inférieure) ; domicilié à Lyons-la-Forêt (Eure) ; déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme ; décédé le 10 avril 1945 à Güsen.

RICHARD Henri, Édouard // Naissance : 20-11-1903 à Croisy-sur-Andelle (Seine-Inférieure) ; Domicile : Lyons-la-Forêt Eure () ; Repression : Déporté le 4-6-1944 à  ; 10-4-1945 à Gusen (Autriche) ; Décédé

Henri Richard travaille comme géomètre aux Ponts et Chaussées. Il est veuf depuis 1943 et élève son fils de 9 ans, Henri, avec sa mère, Irma, à Lyons-la-Forêt, où il réside, rue de l’Hôtel-de-ville. Il est recruté en février 1943 par Charles Thévenet Lien interne qui a créé un petit groupe de résistance à Saint-Denis-du-Thiboult travaillant pour le réseau Cohors. Auparavant, Henri Richard lui avait envoyé des réfractaires. Puis, à la tête d’un groupe de cinq hommes à Lyons-la-Forêt, il entre dans le réseau Buckmaster Salesman, dirigé par un agent du SOE, Philippe Liewer alias « Clément ». Il devient chef de groupe et participe à des parachutages d’armes. Disposant d’un camion des Ponts et Chaussées, il va les cacher dans des loges de cantonnier de la forêt de Lyons. Le 11 juillet 1943, il participe ainsi à un parachutage à Auzouville-sur-Ry sous la responsabilité de Charles Thévenet, puis assure le convoyage de sa part d’armes à la loge de cantonnier du Tronquay (Eure) et du restant confié au garage Philippon Lien interne à Sotteville.

L’arrestation du second du réseau, Claude Malraux, alias « Serge » précipite son interpellation et celle de Jacques Lecoeur Lien interne. Henri Richard est arrêté à son domicile le 9 mars 1944 à 8 heures du matin, par deux agents de la Gestapo et l’inspecteur de police Alie, acquis à la Collaboration. Contraint, il les conduit à la cache d’armes du Tronquay, sur la route de Vascœuil. Puis il est emmené au siège de la Gestapo et, malgré la torture, il ne dénonce pas ses hommes. Le détenu est interné dans la prison du palais de justice de Rouen, puis à la prison Bonne-Nouvelle. Le 19 mai 1944, il est transféré au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne (mle 37 057). Le 4 juin 1944, il est déporté au KL de Neuengamme (mle 34 663). Le 2 juillet 1944, il rejoint Sachsenhausen (mle 84 923), pour travailler dans le Kommando de Falkensee, puis le 22 février 1945, Henri Richard est dirigé vers Mauthausen (mle 134 663). Le 21 mars 1945, il est affecté dans les Kommandos de Güsen I et Güsen II qui abritent une production souterraine d’armement. Il y décède le 10 avril 1945.

Son nom est inscrit sur le mémorial du maquis des Diables noirs près de Ry et sur le monument aux morts de Lyons la Forêt.

Sources : SHD-Caen : 21P141780 ; SHD-Vincennes : 16 P509449 ; AD76 : 54W5363/10123 ; EC (Croisy-sur-Andelle) ; B. Garin, Une famille normande dans la tourmente nazie, p. 153, 264, 341 ; monument-mauthausen.org

Chantal Cormont

Mots-clés :

Déporté
  • 20-11-1903
  • Croisy-sur-Andelle, Seine-Inférieure
  • Lyons-la-Forêt, Eure
  • 9-3-1944
  • Lyons-la-Forêt, Eure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise
4-6-1944, I.223
  1. Neuengamme
  2. Sachsenhausen (84923)
  3. Falkensee (84923)
  4. Sachsenhausen (84923)
  5. Mauthausen (134663)
  6. Gusen (134663)
Décédé
  • 10-4-1945
  • Gusen, Autriche
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