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RIMBERT Jacques, Marie, Louis

Photo : ONaCVG

RIMBERT Jacques, Marie, Louis

Né le 4 mai 1924 à Rouen (Seine Inférieure) ; domicilié à Elbeuf (Seine Inférieure) ; déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme ; rescapé.

RIMBERT Jacques, Marie, Louis // Naissance : 4-5-1924 à Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 4-6-1944 à  ;  ; Rescapé Falkensee Allemagne

Jeune célibataire de 1m65, ajusteur mécanicien, Jacques Rimbert est domicilié, chez ses parents, 24 rue Saint-Amand à Elbeuf. Résistant, il est membre de la 3e compagnie des Francs-tireurs et partisans français, proche du Parti communiste clandestin depuis mars 1943. Alias « Jules » dans la résistance, le jeune homme est dénoncé par un membre du groupe. Il est arrêté le 31 mars 1944 par la Gestapo, accusé d’attaque à mains armées, d’avoir caché des réfractaires et d’être un chef de groupe FTPF. Il est incarcéré à la prison Bonne Nouvelle de Rouen jusqu’au 27 mai 1944, puis transféré vers le Fronstalag 122 de Royallieu à Compiègne Royallieu (mle 37 992).

Jacques Rimbert est déporté le 4 juin 1944 comme Roger Leblanc Lien interne dénoncé lui aussi dans la même affaire. Le convoi d’environ 2 000 hommes se destine au camp de concentration de Neuengamme (mle 33 853) où ils arrivent le 7 juin. Après une quarantaine très dure, Jacques Rimbert est transféré le 1er juillet 1944 au KL Sachsenhausen (mle 84 927) avec quelques résistants de la région d’Elbeuf (tels Roger Leblanc et René Toupin Lien interne). Dans le Mémorial de Falkensee, les témoins racontent qu’à Neuengamme, le 2 juillet au soir, un millier de déportés entassés à 80 par wagon, arrivent à la gare de Oranienburg le 3 au matin. Le 4 juillet à 16h, Jacques Rimbert avec nombre de déportés du convoi, immatriculés à Sachsenhausen par ordre alphabétique, part en camion vers le Kommando Falkensee, à quelques kilomètres de Berlin. Il travaille probablement au profit de la société Demag, fabriquant du matériel ferroviaire, des obus ou des pièces détachées pour diverses catégories d’armements dont des chars de combat Tigre et les engins Panzerfaust antichars. Après négociation de la Résistance avec le commandant de Falkensee, il est libéré officiellement le 26 avril 1945 avec l’arrivée d’un détachement de l’armée soviétique. Il est rapatrié le 5 juin en train en passant par le centre d’accueil de Valenciennes (Nord).

Jacques Rimbert décède le 15 juillet 1995 à Rouen

Sources : SHD-Caen : 21P652713 ; Mémoire Vivante, n°2581 ; matchid.io

Claudine Morvan

Mots-clés :

Déporté
  • 4-5-1924
  • Rouen, Seine-Inférieure
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • 21-3-1944
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise (37992)
4-6-1944, I.223
  1. Neuengamme (33853)
  2. Sachsenhausen (84927)
  3. Falkensee (84927)
Rescapé
  • 26-4-1945
  • Falkensee, Allemagne
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