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TROUART Robert, Henri, Victor

Photo : ONaCVG

TROUART Robert, Henri, Victor

Né le 17 octobre 1911 à Estrée-Blanche (Pas de Calais) ; domicilié à Octeville-sur-Mer (Seine-Inférieure) ; déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz ; rescapé.

TROUART Robert, Henri, Victor // Naissance : 17-10-1911 à Estrées-Blanche (Pas-de-Calais) ; Domicile : Octeville-sur-Mer Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 27-4-1944 à  ;  ; Rescapé Cham Allemagne

En octobre 1931, Robert Trouart est appelé au 401e DCA pour son service militaire. Châtain aux yeux gris-bleus, il mesure 1m65. Promu maitre-ouvrier 1e classe, il revient en 1932 à Octeville-sur-Mer, où il est mécanicien dans le garage de son père. Le 10 août 1935, Robert Trouart épouse Edmonde Chambrelan à Octeville. Il reprend le garage de son père en 1939 et s’installe rue Félix Faure, à Octeville-sur-Mer. Mobilisé au 406e DCA le 25 août 1939, il perd son épouse âgée de 22 ans le 26 octobre de cette même année, avant d’être démobilisé dans le Gers, le 28 août 1940. En juin 1943, Robert Trouart est recruté par Georges Maguin au sein de L’Heure H, bientôt affiliée au réseau SOE Salesman (homologué Hamlet/Buckmaster après la guerre). Sous le matricule 222, il glane des renseignements et participe à la formation paramilitaire. En janvier 1944, il est dénoncé une première fois par une voisine, mais la Gestapo classe l’affaire. Début février 1944, il convoie un camion d'armes de Rouen (Seine-Inférieure) au Havre (Seine-Inférieure), alors que la circulation est interdite. Fin février 1944, il ramène des aviateurs américains de Bacqueville-en-Caux (Seine-Inférieure) au Havre. Le 22 mars suivant, Robert Trouart remplace son chef de groupe André Malandain Lien interne, qui est incarcéré. Fin mars, il est à nouveau dénoncé. Le 2 avril 1944, la Gestapo vient l’arrêter dans le restaurant de M. Mary au Havre, pour appartenance au groupe Combat. Il est interné au Havre, avant d’être emmené à Rouen le 10 avril. Deux jours plus tard, il est transporté au quartier allemand du camp de rassemblement de Royallieu (mle 31 716), à Compiègne (Oise). De là, il est déporté le 27 avril au KL Auschwitz (mle 186 495), dans le troisième convoi de non-juifs destiné à ce camp. Le 12 mai, il repart avec son convoi vers le camp de concentration de Buchenwald (mle 52 965). Il est alors affecté au Block 19 et contraint de travailler au Kommando de Weimar. Le 10 avril 1945, les nazis l’évacuent vers le KL Flossenbürg, où il ne reste que trois jours. Robert Trouart est libéré le 23 avril par les Américains, au cours de cette marche sur la route de Cham, en Bavière. Invalide à 100%, il est rapatrié le 14 mai 1945. Il décède le 2 mai 1973 à Octeville-sur-Mer, où une rue porte son nom.

Sources : SHD-Caen : 21P684513 ; SHD-Vincennes : 16P579082, AD76 : 1R3745 ; EC (Octeville-sur-Mer) 

Brigitte Garin

Mots-clés :

Déporté
  • 17-10-1911
  • Estrées-Blanche, Pas-de-Calais
  • Octeville-sur-Mer, Seine-Inférieure
  • 2-4-1944
  • Le Havre, Seine-Inférieure
  1. Le Havre, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Seine-inférieure
  3. Compiègne, Royallieu, Oise (31716)
27-4-1944, I.206
  1. Auschwitz (186495)
  2. Buchenwald (52965)
  3. Flossenbürg
Rescapé
  • 23-4-1945
  • Cham, Allemagne
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