
BODET Fernand
Né le 26 juillet 1913 à Versailles (Seine-et-Oise) ; domicilié à Mantes-la-Jolie (Seine-et-Oise) ; exécuté le 14 juillet 1944 à Tourville-sur-Pont-Audemer (Eure).
BODET Fernand // Naissance : 26-7-1913 à Versailles (Seine-et-Oise) ; Domicile : Mantes-la-Jolie Seine-et-Oise () ; Repression : Exécuté le 14-7-1944 à Tourville-sur-Pont-Audemer (Eure) ; Décédé
Père de deux enfants, employé à l’usine Cellophane de Mantes-la-Jolie, Fernand Bodet avait commencé sa résistance dans sa région où, en tant que FTP, il avait participé à diverses opérations armées, notamment sur des convois ennemis et à l’école de Mantes occupée par les Allemands.
Replié en Normandie pour échapper à la répression des Allemands, « Paris-Soir » dans la clandestinité participe dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944, à la réunion des chefs du maquis, dont l’objet est de coordonner les actions des différents réseaux. De fait, depuis avril 1944, il est à la tête d’un détachement de FTP avec lequel il organise et coordonne de nombreux coups de main, attaques de convois, déraillements de train et divers sabotages visant à déstabiliser les forces ennemies.
Mais à l’aube du 14 juillet, sans doute suite à une dénonciation, le château abandonné
au lieu-dit « Le Mont Désert » est encerclé. Attaqués à l’aube du 14 juillet par des
soldats allemands et la police française, sous l’égide de l’inspecteur Alie, acquis
à la Collaboration, Fernand Bodet est arrêté avec un autre camarade du Front national
: Georges Hermand
. Paul Clémencin
du maquis Surcouf est aussi interpellé, porteur de papiers compromettants. Plus tard
dans la soirée, Étienne Lefranc
– dont les liens avec la Résistance ne sont pas établis – est arrêté à une quarantaine
de kilomètres de là et conduit lui aussi au Mont Désert.
Les quatre prévenus sont fusillés le jour-même. Fernand Bodet laisse deux orphelins.
Une stèle sur le lieu de leur exécution a été inaugurée le 20 juillet 1946 en présence de nombreux amis dont Robert Leblanc, chef du maquis Surcouf. Elle porte leurs noms ainsi que l’inscription « FFI, maquisards fusillés par les Allemands ». La ville de Mantes-la-Jolie lui a aussi rendu hommage : une rue porte son nom ainsi qu’une plaque commémorative à l’usine Cellophane.
Sources : SHD-Caen : 21P711734, 27P246 ; SHD-Vincennes : GR16P66524 ; AD27 : 88W49 ; Papp J., Les lieux de mémoire, p. 168-169 ; site : fusillés.40-44.maitron.fr
Françoise Passera
Mots-clés :
- 26-7-1913
- Versailles, Seine-et-Oise
- Mantes-la-Jolie, Seine-et-Oise
- 14-7-1944
- Tourville-sur-Pont-Audemer, Eure
- 14-7-1944
- Tourville-sur-Pont-Audemer, Eure




