Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

BRETON Henri, Albert

Né le 20 septembre 1896 à Saint-Sauveur-la-Pommeraye (Manche) ; domicilié à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 17 octobre 1942 à Auschwitz.

BRETON Henri, Albert // Naissance : 20-9-1896 à Saint-Sauveur-la-Pommeraye (Manche) ; Domicile : Sotteville-lès-Rouen Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 17-10-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Ancien combattant de la guerre 1914-1918, quatre fois blessé, Henri Breton est marié à Augustine Pouchard, mécanicienne dans une usine textile. Henri Breton est fils d’un employé du chemin de fer, il est lui-même chaudronnier à la SNCF depuis 1911. Il vit à Sotteville-lès-Rouen, 75 rue Dumont, puis à la Maison du Peuple dont il est administrateur et gérant du bar « Renaissance ». Son épouse est membre du Comité mondial des Femmes contre le fascisme et la guerre. Communiste depuis 1936, Henri Breton n’a pas renoncé à ses opinions, malgré l’interdiction du Parti communiste depuis 1939 et des organes qui lui sont affiliés.De fait, le militant reste actif et entre ainsi dans la clandestinité avec Hubert Laubach, un apatride né en Allemagne, ancien brigadiste en Espagne qu’il héberge chez lui, et un ami proche, Émile Billoquet Lien interne.

Mais étroitement surveillé par la police française, Henri Cardon est soupçonné d’avoir participé à l’attentat commis le 28 novembre contre la librairie allemande de Rouen. Aussi est-il rapidement interpellé, le 29 novembre 1941, par la police française. Remis aux autorités allemandes, celles-ci le transfèrent au camp de Royallieu à Compiègne (mle 2 391) le 15 janvier 1942. Puis il est sélectionné pour être déporté au KL Auschwitz (mle 46 224 incertain) le 6 juillet, dans le convoi d’otages dit des « 45 000 », composé d’un millier de communistes et de syndicalistes de la CGT et d’une cinquantaine de juifs, Il meurt le 17 octobre 1942, selon l’acte de décès établi par l’administration SS du camp.

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Sotteville-lès-Rouen, où une rue lui rend hommage. Il est également honoré sur la plaque commémorative de la gare SNCF de Rouen droite et celle de Sotteville, ainsi que sur le monument du PCF 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P430482 ; Fontaine T. (dir.) Mémorial, Cheminots victimes de la répression 1940-1945, p. 275-276 ; deportes-politiques-auschwitz.com, memoirevive.org 

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 20-9-1896
  • Saint-Sauveur-la-Pommeraye, Manche
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • 29-11-1941
  • Seine-Inférieure
  1. Compiègne, Royallieu, Oise (2391)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (46224?)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (46224)
Décédé
  • 17-10-1942
  • Auschwitz, Pologne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation