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BRUNEAU Pierre, Marie, Jules, Louis

Photo : ONaCVG

BRUNEAU Pierre, Marie, Jules, Louis

Né le 18 février 1915 à Balazé (Ille-et-Vilaine) ; domicilié à Domfront (Orne) ; déporté le 15 août 1944 à Buchenwald ; rescapé.

BRUNEAU Pierre, Marie, Jules, Louis // Naissance : 18-2-1915 à Balazé (Ille-et-Vilaine) ; Domicile : Domfront Orne () ; Repression : Déporté le 15-8-1944 à  ;  ; Rescapé Wansleben Allemagne

Fils de Pierre, Marie, Joseph Bruneau et de Rosalie, Marie née Hamond, Pierre Bruneau est marié à Yvette Tourenne. Militaire en activité, il est sous les drapeaux de 1933 à 1940 puis admis dans la Gendarmerie Départementale en mars 1942 et affecté à la brigade de Domfront.

Pierre Bruneau s’engage dans la Résistance et les FFI de l’Orne en mai 1943. Agent de liaison dans le secteur de Chanu (Orne) pour le « groupe noir » affilié au réseau CND-Castille, il apporte aussi son aide lors des parachutages. Le 31 juillet 1944, tandis que les maquis locaux se regroupent pour la libération du département, il est victime d’un agent provocateur du groupe collaborationniste de Bernard Jardin. Cet ancien maquisard lui déclare vouloir rejoindre le maquis. Bruneau met en relation l’individu avec André Rougeyron Lien interne, adjoint au maire de Domfront. Ce dernier est arrété le 3 août 1944 avec d’autres résistants dont Pierre Bruneau lors d’une opération de la police allemande. Ils sont rassemblés dans un herbage sur Saint-Brice-en-Passais (Orne) et interrogés par le SD allemand et le groupe collaborationniste ornais.

Lui et ses camarades d’infortune sont emmenés à Condé-sur-Sarthe (Orne), lieu de repli du SD allemand puis à la prison du Château des Ducs à Alençon (Orne). Le 9 août 1944, Pierre Bruneau est transféré à Fresnes. Parti de la gare de Pantin (Seine) le 15 août 1944, il est déporté au KL de Buchenwald (mle 77 114) où il arrive cinq jours plus tard. Le 16 septembre 1944, il est transféré à Leipzig à la firme Mansfeldt puis au Kommando de Wansleben le 25 octobre où il est employé à la fabrication de pièces d’avions Heinkel. C’est dans ce Kommando qu’il est libéré le 13 avril 1945 par les troupes américaines. Rapatrié, son passage est enregistré au centre d’acceuil du Lutétia à Paris (Seine) où son état de santé est jugé « moyen » après avoir perdu 20 kg.

Il meurt le 1er mars 1982 à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) à l’âge de 67 ans. Son décès est officiellement reconnu comme imputable aux séquelles de sa déportation.

Sources : Archives Arolsen ; SHD-Caen : 21P248574, 21P718801 ; G. Bourdin, De la collaboration à l’affaire Bernard Jardin, tome 2, p. 149 ; S. Robine, Quatre années de lutte clandestine, les résistants du bocage ornais, tome 2, p. 41.

Dominique Le Dortz

Mots-clés :

Déporté
  • 18-2-1915
  • Balazé, Ille-et-Vilaine
  • Domfront, Orne
  • 3-8-1944
  • Domfront, Orne
  1. Alençon, Château des Ducs, Orne
  2. Fresnes, Seine
15-8-1944, I.264
  1. Buchenwald (77114)
  2. Leipzig (77114)
  3. Wansleben (77114)
Rescapé
  • 13-4-1945
  • Wansleben, Allemagne
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