
CAUVIN André, Charles, Léon
Né le 9 janvier 1923 à Saint-Germain-Village (Eure) ; domicilié à Pont-Audemer (Eure) ; arrêté au sein du Reich le 8 septembre 1944 à Stolberg ; rescapé.
CAUVIN André, Charles, Léon // Naissance : 9-1-1923 à Saint-Germain-Village (Eure) ; Domicile : Pont-Audemer Eure () ; Repression : Arrêté au sein du Reich le 8-9-1944 à ; Rescapé NA NA
Il est le fils de Léon Joseph Cauvin, né le 21 février 1893 à Fourmetot (Eure), ouvrier agricole puis ouvrier corroyeur, et de Édith Marguerite Théodorine Quesne, née le 3 mai 1895 à Ablon (Calvados), sans profession. Deux ans après la naissance de leur fille Alice, naît André en 1923. À l’âge adulte, André Cauvin est ajusteur mécanicien aux Papeteries de la Risle à Pont-Audemer.
Requis du STO, il part le 1er mars 1943 pour Stolberg (Rheinland) où il est affecté à l’usine William-Prym, une des plus anciennes sociétés d’Allemagne toujours en activité, spécialisée dans
la production métallurgique, de laiton notamment. Pendant la guerre, elle est transformée
en centre d’armement et produit des pales de turbine et autres productions militaires.
André Cauvin y travaille comme régleur de rectifieuses à balles de mitrailleuse. Il
est arrêté le 8 septembre 1944, en même temps que Michel Langlet, René Aubé
et d’autres par la Wehrmacht et des membres du parti nazi pour avoir refusé d’aller travailler, tenu des propos
antinazis, participé à des sabotages et des tentatives d’évasion de prisonniers de
guerre. Ce qui paraît beaucoup... Il est emprisonné à Köln puis au camp de concentration
de Buchenwald à partir du 17 septembre 1944 (mle 81 616) où il retrouve René Aubé.
Il est ensuite transféré à Schlieben, le 17 octobre 1944, un Kommando de Buchenwald où il est contraint de travailler dans l’usine de munitions Hasag Hugo Schneider. Il gagne ensuite le camp de Dora, le 21 novembre 1944 puis celui de Nordhausen le19
janvier 1945. Il est évacué le 3 avril 1945 par la route. Libéré le 17 avril 1945,
il revient en France par le centre d’accueil de Jeumont (Nord) le 16 mai 1945, affaibli
et amaigri.
Il décède à Corneville-sur-Risle le 15 janvier 1990.
Sources : SHD-Caen : 21P723676 ; EC (Pont-Audemer) ; Thiery, L. (dir), Le Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 405 ; matchid.io
Bernard Bodinier
Mots-clés :
- 9-1-1923
- Saint-Germain-Village, Eure
- Pont-Audemer, Eure
- 8-9-1944
- Stolberg, Reich
- Köln
- Buchenwald (81616)
- Schlieben (81616)
- Dora (81616)
- Nordhausen (81616)
- 17-4-1945




