Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

MALEZIEU, Jean, Charles, Raoul, Marie, Dominique de

Né le 26 novembre 1922 à Angers (Maine-et-Loire) ; domicilié à Pont-Audemer (Eure) ; déporté le 15 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé le 13 avril 1945 à Grünhof.

MALEZIEU, Jean, Charles, Raoul, Marie, Dominique de // Naissance : 26-11-1922 à Angers  (Maine-et-Loire) ; Domicile : Pont-Audemer  Eure () ; Repression : Déporté le 15-7-1944 à  ; 13-4-1945 à Grünhof (Allemagne) ; Décédé

Fils de François de Malézieu, colonel, et de Solange Jeauffreau de Lagerie, sans profession, Jean de Malézieu intègre l’école militaire de Saint-Cyr après une licence d’anglais et une première année de droit. Il réside alors chez ses parents, à Angers, au 8 avenue Pasteur. Élève de la promotion « Croix de Provence », comme son camarade Théodore de Fallois, il est mis en congés d’armistice le 6 décembre 1942. En septembre 1943, menacé par le STO, il entre en résistance, au sein d’un réseau où les saint-Cyriens sont nombreux : le réseau Marco du SR Kléber du colonel Saint-Hilaire. Il effectue alors un certain nombre de missions en Bretagne et en Normandie. Le 27 janvier 1944, il est reclassé dans les Eaux-et-Forêts en tant qu’agent de maîtrise et trouve un poste à Pont-Audemer dans l’Eure.

Il est arrêté à Rouen le 31 mars 1944, porteur de plans de camps d’aviation et d’un courrier de renseignements militaires. S’en suit une vague d’arrestations qui décime localement le réseau : Edmond Mahieu Lien interne, Saint-Cyrien lui aussi et Théodore de Fallois Lien interne seront déportés avec lui.

Transféré du palais de Justice de Rouen à la prison d’Évreux le 6 avril 1944, sans doute pour être interrogé par les services du SD, Jean de Malézieu rejoint Compiègne-Royallieu (mle 40 123) où sa mère réussit à le voir le 11 juillet 1944. Quatre jours plus tard, le 15 juillet, un convoi part à destination du camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 18 juillet. Immatriculé sous le numéro 37 341, il est contraint, à des dates inconnues, au travail forcé en Kommandos : Porta-Westfalica où le jeune résistant travaille pour l’aviation allemande dans des usines souterraines puis à Fallersleben à des travaux de terrassement pour l’entreprise Volkswagen. Devant l’avance alliée, celui-ci est évacué à partir du 8 avril et les déportés partent sur les routes pour une marche forcée des plus meurtrières.

Jean de Malézieu ne résiste pas à de telles conditions d’existence, il meurt d’épuisement sur la route le 13 avril 1945 à Grünhof, dans le Mecklenburg et est inhumé le long de la voie ferrée.

Son nom a été donné au club d’escrime d’Angers où il était un membre assidu. Il figure aussi sur le Mémorial dédié aux membres des Services spéciaux morts pour la France, à Ramatuelle (Var).

Sources : SHD-Caen : 21P511577 ; SHD-Vincennes : 16P172993 ; aassdn.org

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 26-11-1922
  • Angers , Maine-et-Loire
  • Pont-Audemer , Eure
  • 31-3-1944
  • Rouen , Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
  2. Evreux, Eure
  3. Compiègne, Oise (40123)
15-7-1944, I.247
  1. Neuengamme (37341)
  2. Porta Westfalica  (37341)
  3. Fallersleben (37341)
Décédé
  • 13-4-1945
  • Grünhof, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation