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CHICOT Marguerite, Andrée, Noëlla

CHICOT Marguerite, Andrée, Noëlla

Née le 31 décembre 1914 à Bolbec (Seine-Inférieure) ; domiciliée à Sanvic (Seine-Inférieure) ; déportée le 28 avril 1943 à Ravensbrück ; rescapée.

CHICOT Marguerite, Andrée, Noëlla // Naissance : 31-12-1914 à Bolbec (Seine-Inférieure) ; Domicile : Sanvic Seine-Inférieure () ; Repression : Déportée le 28-4-1943 à  ;  ; Rescapé Polenz Allemagnee

Née Chicot Marguerite, Andrée, Noëlla à l’état civil, on la prénomme usuellement Noëlla. Le 11 septembre 1936, elle épouse André Duroméa Lien interne au Havre. Elle exerce la profession de secrétaire-dactylo ; son mari, quant à lui, est ajusteur. Leur fille Monique voit le jour peu après. En 1940, la famille réside 8 rue Angammare, à Sanvic. Son époux s’étant engagé activement au sein des Francs-tireurs et partisans, une organisation résistante proche des communistes. Noëlla l’assiste dans sa tâche. Elle héberge souvent des clandestins dont Marceau Flandre Lien interne et Jean Hascoët Lien interne. De plus, le domicile familial abrite un dépôt d’armes et stocke des tracts. Le 25 février 1943, son beau-père, Eugène Duroméa Lien interne, est arrêté, suspecté de propagande communiste. Un mois plus tard, André Duroméa prend la fuite, ayant été dénoncé. De ce fait, le 22 mars, vers 10 h du matin, la Gestapo interpelle son épouse sur son lieu de travail.

La jeune femme est incarcérée à la prison du Havre (Seine-Inférieure), avant de rejoindre celle de Rouen, le 1er avril. De là, les autorités d’occupation la transfèrent dans le camp d’internement des femmes en vue de leur déportation, le fort de Romainville (mle 2 174), en région parisienne, le 22 avril. Cinq jours plus tard, on la conduit au camp allemand de Royallieu, à Compiègne (Oise), afin de la déporter. Le 28 avril 1943, la résistante monte dans un wagon d’un convoi destiné au camp de concentration des femmes, le KL Ravensbrück (mle 19 449). Le 13 février 1944, ses geôliers la transfèrent au Kommando de Majdanek, en Pologne. En juin 1944, on la ramène au camp central avec un nouveau matricule : 36 383 avant de l’affecter à un nouveau transport, le 21 juillet, afin de travailler à Leipzig (mle 3 754).

Elle survit à l’univers concentrationnaire et recouvre la liberté le 13 avril 1945. Le 21 mai 1945, elle est rapatriée à l’hôtel Lutetia, à Paris (Seine) transformé en centre d’accueil des déportés.

Elle décède le 20 novembre 2011 à Caen (Calvados).

Sources : SHD-Caen : 21P727201 ; SHD-Vincennes : 16P128484

Brigitte Garin

Mots-clés :

Déportée
  • 31-12-1914
  • Bolbec, Seine-Inférieure
  • Sanvic, Seine-Inférieure
  • 22-3-1943
  • Le Havre, Seine-Inférieure
  1. Le Havre, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Seine-inférieure
  3. Les Lilas, Fort de Romainville, Seine (2174)
  4. Compiègne, Royallieu, Oise
28-4-1943, I.95
  1. Ravensbrück (19449)
  2. Majdanek
  3. Ravensbrück (36383)
  4. Leipzig (3754)
Rescapée
  • 13-4-1945
  • Polenz, Allemagne
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