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FRANCOIS Léon, Antoine dit Loulou

Photo : ONaCVG

FRANCOIS Léon, Antoine dit Loulou

Né le 2 juin 1918 à Paris 18e (Seine) ; domicilié à Tosny (Eure) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; rescapé.

FRANCOIS Léon, Antoine dit Loulou // Naissance : 2-6-1918 à Paris (Seine) ; Domicile : Andelys Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ;  ; Rescapé Annaberg Allemagne

Usuellement appelé Loulou, Léon François réside chez ses parents, 12 quai Grimoult, aux Andelys (Eure), en 1938. Il parle italien, ayant effectué un séjour de deux ans en Italie. Le 4 novembre 1938, il est appelé au 11e RAT, à Cherbourg (Manche), pour son service militaire. En 1940, il participe à la campagne de Belgique. Il est cité à l’ordre du Régiment. En outre, il suit des cours d’opération radio spécialisée, acquiert de bonnes connaissances sur tout le matériel roulant et possède tous les permis militaires. Le 30 septembre 1941, il est démobilisé et rentre aux Andelys où il est verrier. En janvier 1942, il entre en résistance, individuellement, puis rallie le réseau OCM des Andelys, sous les ordres d’Henri Rémy Lien interne. Le 15 septembre 1942, il épouse Simone Vaudran aux Andelys. Il s’installe alors à Port-Morin, un hameau de Tosny. Pourchassé après l’arrestation de plusieurs membres de l’OCM, dont Henri Rémy, il prend le maquis à Saint-Antoine-la-Forêt, près de Lillebonne (Seine-Inférieure), le 20 novembre 1943. Sous le pseudo de Jacques Fleury, il rejoint le mouvement Libé-Nord dirigé par Bernard Doguet. Léon François reçoit le commandement de dix hommes avec qui il mène des sabotages, notamment aux écluses de Tancarville (Seine-Inférieure), transporte des armes, glane des renseignements, imprime et diffuse des journaux clandestins. En juillet 1944, il est affilié au Service National Maquis. Mais, le 20 juillet 1944, il est capturé par la Gestapo, avec Raphaël Mallard Lien interne chez qui il loge. Interné au SD de Rouen (Seine-Inférieure), durant trois jours, il subit de nombreux coups et des brûlures sur le corps. Conduit à la prison Bonne-Nouvelle, il est convoyé ensuite au camp de Royallieu, à Compiègne (Oise), d’où il est déporté le 17 août 1944 à Buchenwald (mle 78 744).

Le 14 septembre, il est affecté aux mines de sel de Neu-Strassfurt, en Silésie. Le 11 avril 1945, le camp est évacué vers la Tchécoslovaquie. Lors de la marche forcée de 450 Kms, il réussit à s’évader le 6 mai et rejoint les troupes russes à Annaberg le 8 mai. Ramené à Buchenwald, il est rapatrié le 20 mai 1945, par le centre de Longuyon (Meurthe-et-Moselle).

Il décède le 3 juin 2017 aux Andelys.

Sources : SHD Caen : 21P608657 ; SHD Vincennes : 16P233337 ; Musée IIe Guerre mondiale Tosny

Brigitte Garin

Mots-clés :

Déporté
  • 2-6-1918
  • Paris, Seine
  • Andelys, Seine-Inférieure
  • Tosny, Eure
  • 28-7-1944
  • Saint-Antoine-la-Forêt, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Oise
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (78744)
  2. Neu-Stassfurt
Rescapé
  • 8-5-1945
  • Annaberg, Allemagne
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