Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

FROMONT Maurice

Né le 24 avril 1897 à Boulogne-sur-Seine (Seine) ; domicilié à Lisieux (Calvados) ; fusillé le 13 novembre 1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure).

FROMONT Maurice // Naissance : 24-4-1897 à Boulogne-sur-Seine (Seine) ; Domicile : Lisieux Calvados () ; Repression : Fusillé le 13-11-1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; Décédé

Marié avec Simonne Boisselot depuis août 1901 et père de trois enfants Jean (né en 1921), Micheline (née en 1923) et Geneviève (née en 1928) Maurice Fromont est directeur des pompes funèbres de Lisieux où il réside avec sa famille au 9 rue au Char.

Dès 1940, par l’intermédiaire de son fils Jean Lien interne, il entre dans la Résistance et intègre le réseau Hector où il fournit, avec son fils et Georges Lastelle Lien interne, des renseignements sur des aérodromes de Normandie à une branche du réseau SR Air 40. Tous les trois arrêtés, Maurice Fromont l’est, une première fois au mois d’avril 1941, puis interné plusieurs mois à la maison d’arrêt de Caen (Calvados). Il est transféré ensuite à Fresnes (Seine), avant d’être remis en liberté, faute de preuves. Sans crainte des risques encourus, il se rattache alors au réseau Buckmaster Jean-Marie. Lieutenant de réserve, il se charge de donner clandestinement, dans les bois de Rocques (Calvados), une instruction militaire aux nombreux réfractaires au STO réfugiés dans région de Lisieux. De plus, il cache des aviateurs dans son établissement de Pompes funèbres générales. Victime de la rafle qui frappe le réseau Jean-Marie à l’automne 1943, Maurice Fromont est à nouveau appréhendé par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur et aide à l’ennemi » le 6 octobre 1943. Interné à la maison d’arrêt de Caen (Calvados) puis transféré à la prison Bonne-Nouvelle à Rouen (Seine-Inférieure), il est traduit avec cinq de ses camarades devant le tribunal militaire allemand de Rouen FK 517 le 10 novembre 1943. Condamné à mort, Maurice Fromont est fusillé au stand de tir du Madrillet pour « aide à l’ennemi, actes de franc-tireur, faux papiers, renseignement » le 13 novembre 1943, en compagnie de Robert Martin Lien interne, Paul Besson Lien interne, François-Xavier de Maistre Lien interne, René Capron Lien interne et Albert Manuel Lien interne.

Son nom figure sur le monument commémoratif de l’ancien stand de tir du Mardrillet à Grand-Quevilly.

Sources: SHD-Caen : 21P609724 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, 2004, p.92-93 ; Hommage aux Fusillés et aux Massacrés de la Résistance en seine Maritime 1940-1944, 1992, 389p. ; Cossira H, Héros et martyrs de l'Eure, 1947, 210p. ; fusilles-40-44.maitron.f ; memorialgenweb.org 

Jean Quellien

Mots-clés :

Fusillé
  • 24-4-1897
  • Boulogne-sur-Seine, Seine
  • Lisieux, Calvados
  • 6-10-1943
  • Lisieux, Calvados
  1. Caen, Maison d'arrêt, Calvados
  2. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-inférieure
Décédé
  • 13-11-1943
  • Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation