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GENIN Lucien, Henri, Marcel

Photo : ONaCVG

GENIN Lucien, Henri, Marcel

Né le 6 octobre 1925 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; domicilié à Houppeville (Seine-Inférieure) ; déporté le 18 juin 1944 à Dachau ; rescapé.

GENIN Lucien, Henri, Marcel // Naissance : 6-10-1925 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) ; Domicile : Houppeville Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 18-6-1944 à  ;  ; Rescapé Allach Allemagne

A 13 ans le jeune Lucien entre dans la vie active exerçant plusieurs petits métiers. L’exode de mai-juin 1940 entraine sa famille en Bretagne. De retour en Seine-Inférieure avec son père et sa belle-mère, il entre comme apprenti tôlier au garage automobile Saurer, avenue du Mont-Riboudet à Rouen où son père est employé. Il fait ses premiers pas dans la Résistance en distribuant des tracts dans les boites aux lettres. En 1942 il est arrêté comme otage au cours d’une rafle suite à un attentat commis à Rouen et incarcéré quinze jours à la prison Bonne Nouvelle. La famille Génin, sinistrée lors d’un raid aérien, part s’installer dans le hameau du Fond du Val à Houppeville, commune du nord de la banlieue rouennaise.

En février 1943 Lucien adhère au FPJ. Dans l’illégalité (il est surnommé Henri) il a pour camarades René Duboc Lien interne, Claude Dumontier Lien interne, Georges Jonquais Lien interne, Michel Gusse Lien interne avec lesquels il prend part à des actions contre l’Occupant : diffusion de tracts, graffitis patriotiques, attaques de plusieurs mairies pour récupérer des cartes d’alimentation destinées aux réfractaires du STO. Celle de Déville-lès-Rouen (Seine-Inférieure) dans la soirée du 24 janvier 1944 entraine son arrestation le lendemain par des gendarmes de la brigade de Maromme (Seine-Inférieure).

A cette date le FPJ est entré dans un mouvement plus vaste des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) aux côtés de l’Union des étudiants patriotes.

Incarcéré à la prison Bonne Nouvelle de Rouen, le 27 janvier 1944 puis interné à Compiègne-Royallieu (mle 40 357), Lucien Génin est déporté le 18 juin 1944 à Dachau (mle 72 601) Kommando de Kaufbeuren puis Kommando d’Allach d’où il est libéré le 30 avril 1945.

Jusqu’à son décès le 18 août 2003 Lucien Génin n’a cessé d’œuvrer pour transmettre les valeurs de la Résistance et la mémoire de la Déportation.

Son nom figure sur une plaque apposée en février 2020 place des Déportés à proximité du monument aux Morts de Houppeville (Seine-Maritime).

Sources : SHD-Caen : 21P613662 ; AD76 : 3877W149 ; Alexandre A., Cauchois St., Résistance(s) la vallée du Cailly, 2015 ; Témoignage oral et écrit de Lucien Génin, 1999 recueilli par l’auteur

Alain Alexandre

Mots-clés :

Déporté
  • 6-10-1925
  • Sotteville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  • Houppeville, Seine-Inférieure
  • 25-1-1944
  • Déville-lès-Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (40357)
18-6-1944, I.229
  1. Dachau (72601)
  2. Allach (72601)
  3. Kaufbeuren (72601)
  4. Allach (72601)
Rescapé
  • 30-4-1945
  • Allach, Allemagne
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