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JONQUAIS Georges, Gaston

Photo : ONaCVG

JONQUAIS Georges, Gaston

Né le 12 mai 1925 à Le Houlme (Seine-Inférieure) ; domicilié à Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Inférieure) ; déporté le 2 juillet 1944 à Dachau ; rescapé.

JONQUAIS Georges, Gaston // Naissance : 12-5-1925 à Le Houlme (Seine-Inférieure) ; Domicile : Notre-Dame-de-Bondeville Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 2-7-1944 à  ;  ; Rescapé Dachau Allemagne

Originaire d’une famille encrée dans la Seine-Inférieure, Jean-Baptiste Jonquais, flerblantier, et Rose Linot, sans profession, le jeune Georges Jonquais, âgé de quatorze ans, entre en apprentissage au garage Poulain avenue du Mont-Riboudet à Rouen. C’est avec l’aide d’une dizaine de ses camarades, apprentis tôliers, électriciens ou mécaniciens qu’il se livre, spontanément, à des actes contre les occupants : vols de bicyclettes des Feldgendarmes, crevaison des pneus des véhicules allemands, inscriptions de slogans patriotiques sur les murs dans la région de la vallée du Cailly… Par l’entremise de son camarade Jean Douis Lien interne, de huit ans son aîné, mécanicien au garage Saurer et membre du Parti communiste clandestin, le jeune homme rejoint la résistance communiste en octobre 1942 où il ne cesse de monter dans la hiérarchie. Nommé chef de groupe, Georges Jonquais agit avec Lucien Genin Lien interne et René Duboc Lien interne. Début 1943, il rencontre Roland Leroy dont il devient l’adjoint à la direction des Jeunesses Communistes. En 1944, il intègre le triangle de direction des Forces Unies de la Jeunesse Patriotique (FUJP), lesquelles le chargent d’assurer la liaison avec les autres organisations de résistance. Pour autant, il continue le terrain en menant divers coups de main. Il participe notamment aux opérations de récupération des tickets d’alimentation menées contre des mairies. Le 30 mai 1944 Georges Jonquais – Charly dans la Résistance – et Michel Gusse Lien interne se rendent à Roumare, commune rurale située à dix kilomètres au nord-ouest de Rouen, pour rencontrer leur contact et préparer l’attaque de la mairie ; mais ils se trompent d’adresse et tombent au domicile d’une femme dont la maison a été réquisitionnée pour héberger un chef d’état-major d’une base de V1 en construction. Les deux jeunes hommes sont arrêtés par la Gestapo et la police française et interrogés sans ménagement. Ils sont incarcérés à la prison Bonne Nouvelle de Rouen jusqu’au 23 juin 1944. Georges Jonquais est interné au camp de rassemblement de Compiègne Royallieu (mle 42 500). Il est déporté le 2 juillet 1944 au KL Dachau (mle 76 964). Il est affecté à Neckargerach, Kommando de Natzweiler.

Libéré le 29 avril 1945 il rentre à Rouen le 23 mai.

« Jojo », comme l’appellent affectueusement ses camarades, poursuit son activité militante syndicale à la CGT et politique au Parti Communiste dont il fut l’élu à plusieurs reprises.

Georges Jonquais décède le 3 août 1994 à Bois-Guillaume (Seine-Maritime).

Sources : SHD-Caen : 21P577210 ; EC (Le Houlme) ; ; Alexandre A., Cauchois S., Résistance(s) la vallée du Cailly, p. 48-50 AP A. Alexandre : Témoignage oral et écrit de Georges Jonquais, 1993 ; kz-neckarelz.de

Alain Alexandre

Mots-clés :

Déporté
  • 12-5-1925
  • Le Houlme, Seine-Inférieure
  • Notre-Dame-de-Bondeville, Seine-Inférieure
  • 30-5-1944
  • Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (42500)
2-7-1944, I.240
  1. Dachau (76964)
  2. Neckargerach
  3. Neckarelz
  4. Neckarelz
  5. Dachau
Rescapé
  • 29-4-1945
  • Dachau, Allemagne
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