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GERFAUX Léon, Ovide

Né le 23 février 1900 à Miserey (Eure) ; domicilié à Vernon (Eure) ; déporté le 5 août 1942 à Karlsruhe ; décédé le 30 mars 1944 à Sonneburg.

GERFAUX Léon, Ovide // Naissance : 23-2-1900 à Miserey (Eure) ; Domicile : Vernon NA () ; Repression : Déporté le 5-8-1942 à  ; 31-3-1944 à Sonnenburg (Allemagne) ; Décédé

Léon Gerfaux est le fils de Jules Gerfaux, domestique de ferme et de Maria Bance, elle aussi dans la domesticité. Marié en 1934 à Émilie Rouas à Miserey, il exerce la profession de chauffeur routier pour l’entreprise Cornu. Il vit et travaille à Vernon avec son épouse et leurs deux enfants Fernand né en 1927 et Bernadette née en 1930. La famille habite 21 rue du Vieux Château.

A l’automne 1941, à la demande de son employeur,il part livrer du bois dans la région parisienne. Il est accompagné de Jacques Chenel Lien interne, le gendre de M. Cornu et d’André Depoorter Lien interne, employé à la boucherie de Mme Chenel, la tante de Jacques dont ils ont emprunté le camion. Les trois hommes prennent le chemin de la scierie Maubert à Saint-Just et découvrent un ballon parachuté, rempli de tracts alliés. Selon Mme Chenel, ils auraient remis le ballon à la mairie mais garder les tracts… Ils décident alors de les distribuer en région parisienne, mais ils sont suivis (est-ce le hasard ? Ont-ils été repéré ?) par une voiture de la Gestapo qui les arrête, le 8 septembre 1942, pris en flagrant délit de distribution de tracts antiallemands. Les trois Eurois sont jugés par le tribunal militaire de Saint-Cloud. Léon Gerfaux écope d’une peine de cinq ans de réclusion pour distribution de tracts.

Envoyé en premier lieu à la prison du Cherche-Midi, il est ensuite conduit à celle de Fresnes mais celle-ci est surpeuplée. Il est alors dirigé vers le fort de Villeneuve-Saint-Georges. Le 5 août 1942, de la gare de Pantin, il est envoyé dans les geôles du Reich dans la « Nuit et le Brouillard » c’est-à-dire dans le plus grand secret. Il passe par la prison de Karlsruhe, puis celle de Landsberg où il arrive le 7 août 1942. Il en est extrait à une date inconnue pour la prison de Buchloe. Il aurait été jugé par le tribunal de Breslau et incarcéré dans la forteresse de Sonneburg.

Les circonstances dans lesquelles il meurt restent imprécises. Il aurait peut-être été exécuté le 31 mars 1944, à moins que ce ne soit l’attestation de la date de sa disparition.

Son nom a été gravé sur la plaque commémorative située dans le hall de l’hôtel-de-ville de Vernon.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P454993;AD27 : 8Mi4936; Mémorialgenweb.org

Françoise Passera

Mots-clés :

Déporté
  • 23-2-1900
  • Miserey, Eure
  • Vernon
  • 8-9-1941
  • Enghien, Seine-et-Oise
  1. Paris, Prison du Cherche-Midi, Seine
  2. Fresnes, Seine
  3. Villeneuve-Saint-Georges, Seine-et-Oise
5-8-1942, I.051
  1. Karlsruhe
  2. Landsberg
  3. Buchloe
  4. Sonnenburg
Décédé
  • 31-3-1944
  • Sonnenburg, Allemagne
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