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GODOT Charles, Émile, Désiré

Photo : Musée Auschwitz

GODOT Charles, Émile, Désiré

Né le 22 décembre 1908 à Clichy (Seine) ; domicilié à Rouen (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le 17 janvier 1943 à Auschwitz

GODOT Charles, Émile, Désiré // Naissance : 22-12-1908 à Clichy (Seine) ; Domicile : Rouen NA () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 17-1-1943 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Charles Godot, terrassier dans l’entreprise Lanfry, est le fils d’une journalière et d’un employé des chemins de fer. Son mariage avec Raymonde Jourdain en février 1929 est dissous le 10 décembre 1940. En effet, depuis quelques temps, le couple bat de l’aile. Si la mère et ses deux garçons logent 7 bis rue du faubourg Martainville à Rouen, leur père habite dans une pension de famille, 6 rue de l’École à Rouen, avec sa compagne et ses deux filles.

Engagé dans la CGT, il est, au moment de l’Occupation, secrétaire du syndicat pour le secteur du bâtiment mais aussi membre du Parti communiste Après son interdiction septembre 1939 par le gouvernement Daladier, il participe à un groupe de diffusion de propagande dirigé par Jacques Lemarchand Lien interne et Louis Creignou Lien interne. Il est arrêté le 7 octobre 1940, en raison de ses opinions politiques et pour possession de vingt tracts intitulés : Les députés communistes avaient raison , huit exemplaires de L’Humanité et cinq de La Vie Ouvrière, publiés clandestinement. Il est condamné par le tribunal correctionnel de Rouen à un an de prison le 26 novembre 1940 et 100 francs d’amende avec d’autres militants communistes dont Eugène Prout Lien interne et Louis Creignou.

Bien que libérable le 9 octobre 1941, pour des raisons inconnues, le communiste est remis aux autorités allemandes et interné au camp de Compiègne-Royallieu (mle 1921), antichambre des camps de concentration du Reich. Le 6 juillet 1942, il est monte dans un train à destination du KL Auschwitz (mle 45 613) dans le convoi dit « des 45000 », du nombre qui était tatoué sur leur avant-bras. Le train était essentiellement composé d’un millier de militants communistes et de syndicalistes de la CGT et d’une cinquantaine de juifs. Premier convoi de répression, il est aussi l’un des plus meurtriers. Comme tant d’autres, Charles Godot décède à Auschwitz. La date de décès est le le 17 janvier 1943 d’après le certificat de décès établi par l’administration SS du camp. Victime de maltraitance ou de maladie, le registre du Revier, l’infirmerie du camp, avait attesté de sa présence, le 29 octobre 1942.

Son nom est honoré sur le monument commémoratif du PCF, 33 place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P456338; memoirevive.org ; deportes-politiques-auschwitz.fr

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 22-12-1908
  • Clichy, Seine
  • Rouen
  • 7-10-1940
  • Rouen, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (45613)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (45613)
Décédé
  • 17-1-1943
  • Auschwitz, Pologne
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