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BARDIN Jean

Photo : AP Bardin

BARDIN Jean

Né le 25 novembre 1925 à Auxerre (Yonne) ; domicilié au Tréport (Seine-Inférieure) ; déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald ; décédé le 24 juin 1944 à Flossenbürg.

BARDIN Jean // Naissance : 25-11-1925 à Auxerre (Yonne) ; Domicile : Le Tréport Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 22-1-1944 à  ; 24-6-1944 à Flossenbürg (Allemagne) ; Décédé

Jean Bardin est le fils de Louis Bardin, militaire lors de sa naissance avec le grade de sergent au 4e régiment d’infanterie, et de Honora Marlaïe, sans profession. Domicilié chez ses parents au 36 rue de Dieppe au Tréport, Jean devient soutien de famille en l'absence de son père, détaché des douaniers comme gardien de prison à Auxerre. Il travaille comme terrassier à Criel-sur-Mer (Seine-Inférieure) sur le chantier « Les Routes économiques ». Il y est arrêté le 17 septembre 1943, vers 17 heures 30, par les autorités allemandes alors qu'il se trouve dans un camion devant le ramener au Tréport, sous l'inculpation d'avoir fait des signes d'intelligence avec des prisonniers marocains, geste compris comme étant un salut du poing du Front Populaire. Conduit à la Standortkommandantur au Tréport, Jean est transféré le 21 septembre à Rouen, au siège de la Gestapo, rue du Donjon où il est interrogé. Puis, il est incarcéré dans le quartier allemand du palais de justice. Depuis le 1er mars 1943, il est membre de la 5e Compagnie FTPF Seine-Inférieure, détachement du Tréport. Il participe à deux sabotages de voies ferrées sur la ligne Le Tréport-Abbeville et la ligne Le Tréport-Abancourt en mars 1943 avec Paul Delacroix, Marcel Daragon Lien interne, Kléber Lesage Lien interne, Émile Lesage Lien interne, Maurice Le Bail, Julien Eldert. Au moment de son arrestation, il était chargé de voler des explosifs sur les chantiers et d'y introduire des résistants. Les autorités allemandes n'ont jamais fait de rapprochement entre Jean Bardin et les autres membres du groupe du Tréport. Malgré les interventions de sa mère auprès du préfet et de Monsieur Testu, maire de la ville, puis du préfet au commandant de la Police de Sûreté allemande, Jean Bardin quitte Rouen pour être interné au camp de Royallieu à Compiègne (mle 22 198) courant décembre 1943. Déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald (mle 42 810), il est transféré le 22 février 1944 au KL Flossenbürg (mle 6 903). Il meurt d'une « faiblesse cardiaque », formule convenue utilisée par l'administration allemande lorsqu'un déporté succombait au régime des camps, le 24 juin 1944 à l'âge de 19 ans après avoir réussi à envoyer une lettre à sa famille datant du mois de mai.

Sources : Arolsen , SHD-Vincennes : 16P32745, 19P768 , SHD-Caen : 21P421224 , AD76 : 40W178, 51W410 , AM (Le Tréport) , EC (Auxerre) , AP : Famille Bardin

Christelle Fléchelle

Mots-clés :

Déporté
  • 25-11-1925
  • Auxerre, Yonne
  • Le Tréport, Seine-Inférieure
  • 17-9-1943
  • Criel-sur-Mer, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Palais de justice, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
22-1-1944, I.172
  1. Buchenwald (42810)
  2. Flossenbürg (6903)
Décédé
  • 24-6-1944
  • Flossenbürg, Allemagne
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