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HALE Jean, Louis, Marcel

Photo : SHD-Caen

HALE Jean, Louis, Marcel

Né le 28 décembre 1922 à Pommereux (Seine-Inférieure) ; domicilié à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Inférieure) ; déporté le 28 juillet 1944 à Neuengamme ; décédé à Sandbostel.

HALE Jean, Louis, Marcel // Naissance : 28-12-1922 à Pommereux (Seine-Inférieure) ; Domicile : Neufchâtel-en-Bray Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à  ; 15-5-1945 à Sandbostel (Allemagne) ; Décédé

Jean Halé vient de l’Assistance publique. Célibataire, il demeure17 rue du Baron d’Haussez à Neufchâtel-en-Bray et travaille comme commis épicier à la Coopérative neufchâteloise. Requis au STO, il part travailler en Allemagne où il fait une demande de passeport le 19 mars 1943. Opéré de l’appendicite, il obtient une permission de convalescence en France qui est prolongée pour raison médicale. À son expiration, il va se cacher et devient ainsi réfractaire au STO. Il trouve refuge d’abord à Mortemer (Seine-Inférieure), puis il est embauché chez un cultivateur au Mesnil-David à Illois (Seine-Inférieure). Dénommé Jean Brulois, il est intégré en janvier 1944 à l’OCM dans le groupe de René Flambart à Neufchâtel-en-Brayet entre à Libération-Nord. Dénoncé, il est arrêté le 27 avril 1944 par la gendarmerie d’Aumale (Seine-Inférieure) à la ferme de son patron, à Illois. Suivent les arrestations deBernard Doré Lien interne, Marcel Rémy Lien interne, Charles Thorel Lien interne, fruit des investigations de l’inspecteur de police collaborateur Alie dans le secteur de Neufchâtel-en-Bray. Il est d’abord incarcéré à la prison de Neufchâtel les 28 et 29 avril, puis à la prison Bonne-Nouvelle à Rouen du 2 mai au 23 juillet 1944 (mle 5 976), surdécision du juge d’instruction Grivel de Rouen, pour vol qualifié, détention d’armes et activité terroriste. Début mai, il tente vainement de s’échapper de la prison à la faveur d’un bombardement mais il échoue et est remis aux Allemands le 23 juillet et transféré au camp de rassemblement de Royallieu, le Frontstalag 122, à Compiègne (mle45 476).

De Compiègne, il est déporté le 28 juillet 1944 au KLNeuengamme où il est détenu jusqu’au 24 avril 1945 (mle 40 772). Puis il est évacuéau camp de Sandbostel, un stalag transformé en mouroir au printemps 1945, avec l’afflux des déportés et des épidémies. Le camp est libéré le 29 avril 1945 par l’armée britannique. Son nom figure sur la liste des « vivants », le 7 mai. Mais on perd sa trace. Aucun témoin ne pouvant attester de son décès, unacte de disparition est établi le 17 octobre 1946 et le jugement du Tribunal civil de Première Instance de Neufchâtel-en-Bray du 30 novembre 1955 fixe la date de décès le 1er mai 1945.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Neufchâtel-en-Bray.

Sources : SHD-Caen : 21P461254 ; AD76 : 51W416, 3677W49, 3677W149 ; EC (Pommereux), F. Fouquet, Neufchâtel-en-Bray, T. 3 p. 30

Chantal Cormont

Mots-clés :

Déporté
  • 28-12-1922
  • Pommereux, Seine-Inférieure
  • Neufchâtel-en-Bray, Seine-Inférieure
  • 27-4-1944
  • Mesnil-David, Seine-Inférieure
  1. Neufchâtel-en-Bray, Commissariat de police, Seine-Inférieure
  2. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-inférieure
  3. Compiègne, Oise (45476)
28-7-1944, I.250
  1. Neuengamme (40772)
  2. Sandbostel
Décédé
  • 15-5-1945
  • Sandbostel, Allemagne
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